En quel sens peut-on parler d'une rémunération et d'un prix justes ou injustes ?
Publié le 26/01/2004
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- La question que pose le sujet est celle du critère de la justice d'une rémunération, si ce critère existe. Le sujet pose la question double de la justice d'un prix et de la justice d'une rémunération. On remarque que toute rémunération ne renvoie pas à un prix ni tout prix à une rémunération. La rémunération peut prendre la forme d'un autre objet (c'est le troc) ou d'un service. Le prix renvoie à la fixation d'une valeur à partir de la monnaie. Il faudra donc se demander si la justice et l'injustice possèdent le même critère dans ces deux cas. Si oui, alors on pourra supposer que toute rémunération peut être ramenée à un prix. Si non, alors il faudra envisager l'idée que la rémunération ne doit pas toujours prendre la forme de l'argent.
Le juste peut être défini à partir de l'idée d'une égalité entre l'être et le devoir être, et plus précisément dans la question des échanges, entre ce qui est donné et reçu. L'injustice de l'échange consiste au contraire dans l'inégalité de la transaction. La justice peut soit être distributive, si elle concerne la rétribution des richesses en fonction des mérites et des honneurs, soit corrective si elle consiste à rétablir un état antérieur considéré comme juste. Le prix : c'est la valeur monétaire d'un bien ou d'un service. Le prix est une valeur d'échange, qui permet dans un marché de comparer les biens afin d'établir entre eux une proportion qui permette d'accomplir un échange équitable. L'échange juste est alors celui qui met en jeux deux produits de valeur identique. La rémunération : on peut l'entendre en un sens plus large que le prix, comme tout ce qui peut tenir lieu d'une valeur d'échange, incluant donc la possibilité du troc (un bien contre un service par exemple).
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