Devoir de Philosophie

En quoi l'oeuvre d'art peut-elle être un objet d'échange ?

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

2. - Tout ce qui se présente à un sujet, s'offre à la pensée, et qui est distinct de l'acte de représentation ou du sentiment (donc du sujet), c.-à-d. aussi bien le percept, l'image, l'idée, que l'objet externe ou la personne aimée. 3. - Le but qu'on se propose d'atteindre (cf. un objectif). ART: 1) Au sens ancien, tout savoir-faire humain, toute pratique produisant un résultat non naturel (artificiel). 2) Au sens esthétique moderne, production ou création d'oeuvres destinées à plaire (beaux-arts), c'est-à-dire à susciter par leur aspect, une appréciation esthétique positive. Introduction       Il s'agit de se demander non pas si l'oeuvre d'art peut être un simple objet de troc, mais en somme si l'oeuvre d'art est un objet comme les autres qui peut s'insérer sans problème dans le circuit d'échange capitaliste.

La valeur marchande et la valeur esthétique d'une oeuvre d'art ne sont pas nécessairement comparables. On prétend parfois fonder là première sur la seconde, mais il arrive aussi que la valeur esthétique soit artificiellement promue en fonction du marché. Il s’agit de se demander non pas si l’œuvre d’art peut être un simple objet de troc, mais en somme si l’œuvre d’art est un objet comme les autres qui peut s’insérer sans problème dans le circuit d’échange capitaliste. On trouve parfois déplacé ou immoral que les œuvres d’art soient l’objet de tractations financières. Il s’agit pour nous ici, de se demander pourquoi, est-ce que cela teint au caractère sacré des œuvres d’art, à son caractère culturel, à notre volonté de conserver les œuvres d’art car elles ont une valeur sentimentale pour tout un peuple ou pour des individus, et qu’il est déplacé de vendre des choses à valeurs sentimentales.

La valeur marchande et la valeur esthétique d'une oeuvre d'art sont-elles comparables? On prétend parfois fonder la première sur la seconde, mais il arrive aussi que la valeur esthétique soit artificiellement promue en fonction du marché.

« intéresse l'esprit.

Pour Hegel dans son Esthétique , L'art dégage la vérité des apparences et la doté d'une réalité plus haute crée par l'esprit lui-même.

L'objet existe pour lui-même.

Lacontemplation esthétique ne satisfait que des intérêts spirituels.

L'art est aumilieu du sensible immédiat et de la pensée pure.

Le sensible de l'artn'intéresse que nos sens intellectuels.

Nos sens intellectualisés sont la vue etl'ouïe, tandis que le goût, le toucher, l'odorat s'occupent des choses plusmatériels.

Donc dans l'art, le sensible est spiritualisé.

On reconnaîtra un objetd'art à ce qu'il ne sert pas à satisfaire les besoins humains.

L'objet artistique,culturel se démarque des autres objets dans la mesure où il a une significationqui dépasse le milieu parfois étroit qui l'a vu naître. b.

l'art a une valeur de remémoration, de souvenir qui n'a pas de prix.

En reprenant les catégories d' Aloïs Riegl dans Le culte moderne des monuments, il existe trois valeur que l'on peut accordé à l'œuvre d'art : la valeur de remémoration qui est intentionnelle, la valeur historique quitémoigne d'une époque passée, et enfin la valeur d'ancienneté qui se traduitpar une certaine patine et usure qui parle à l'homme d'une manièreuniverselle.

La valeur d'ancienneté a un rapport avec l'existence de chacun etoffre la possibilité de fonder un rapport affectif au monde.

Ce rapportexistentiel se perd avec le cinéma et la photographie.

Les dimensions dusouvenir et de la durée se trouvent perdues par cette technique.

L'hommedoit donc retrouver cette dimension du passé et sa valeur cultuelle.Benjamin souhaite regagner ce rapport poétique au passé et redonner à la matière son aspect magique.

Le passé ne peut se retrouver que dans l'objet vieilli, qui a subi les épreuves du temps.Ce passé à dimension existentielle doit se perpétuer d'une manière quasi-corporelle dans l'homme.

C'est toute uneépoque que l'on peut rejoindre à travers l'objet.

Par exemple, la fameuse madeleine de Proust porte en elle toutel'enfance de l'écrivain, c'est un souvenir involontaire qui vient présentifier le passé pour contrecarrer le temps duvieillissement.

Il est impossible de chiffrer un tel sentiment. c.

l'art n'a pas de valeur.

On dit souvent des œuvres d'art qu'elles sont d'une valeur inestimable.

La politique de la protection des monuments historiques par le biais du ministère de la culture avec l'inventaire des monumentshistoriques et par la politique de l'UNESCO, on tente de soustraire l'art au circuit habituel du capitalisme.

Laprotection assure qu'une personne privée n'ira pas revendre pour son compte personnel une œuvre d'art ou unbâtiment.

Aussi, bien que l'emprise système du capitalisme soit grande, il existe des garde-fous qui permettent dedonner du sens à une pensée qui donne à l'œuvre d'art une dimension différente des objets ordinaires. Conclusion. Entre la constatation d'un fait qui est la vente d'œuvre d'art, l'existence d'un marché de l'art et les politiques deprotection de l'art, il faut trouver une réponse à cette question.

Il doit y avoir un marché régulé qui empêche unetrop grande marchandisation des œuvres, le pillage des ressources artistiques d'un pays, le respect pour des œuvresqui sont au cœur de la culture d'un pays et de ses paysages.

Le domaine de la culture n'est pas un domaine commeles autres qui réclame plus de réglementation économique. Seconde correction de ce même sujet.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles