En quoi peut-on dire que l'homme est un être naturel ?

« justice influe sur son comportement avec autrui.De part le développement de la technique, l'homme va alorschercher à obtenir toujours mieux plutôt que de satisfaireses besoins primaires.

Il tend à se perfectionner, àrechercher sans discontinuer la recherche du bonheur.

Ainsi,l'homme ne va plus “dévorer” mais veiller à bien se nourriret à déguster : on assiste à la création du sentiment de plaisiret de la notion d'agréable ; l'indifférence n'a plus sa placedans cette nouvelle société.

Par la recherche des sensations,comme le sommeil engendrant le rêve, le confortengendrant le bien-être, et l'instinct sexuel engendrant ledésir, l'homme est poussé à développer le raffinement, entravaillant par le biais de la technique la matière brute pourformer la réalité.

Ainsi, les jeux olympiques mettaient enévidence le corps et sa beauté par le biais de la sculpture ;les liens entre les hommes étaient renforcés lors de cesrencontres (les guerres cessaient).

La faculté deperfectionner l'homme devient un idéal.

Le langage,autrefois exprimé par des grognements, devient l'art de bienparler.On ne peut alors dissocier ces deux éléments : la culturedépend de la nature, développée par la technique acquise parla vie en communauté.Cependant, ce fabuleux don de la nature provoque t-il un“détournement” de l'homme de ses origines ? * Jusqu'où les hommes peuvent-ils prétendre s'éloigner de la nature ? Le raffinement est ici associé à l'idée péjorativede futilité, et peut amener l'homme à se créer des besoins illusoires et artificiels.

Le désir pousse l'homme àdévelopper la culture pour satisfaire des “besoins secondaires”.

La technique permet donc de satisfaire les désirs del'homme.Diogène le Chien était opposé à ces conventions sociales, qu'il n'hésitait pas à qualifier d'hypocrisie, sans pourautant tomber dans la misanthropie.

L'homme devait se purger de ses dérives, et retourner à l'état primaire afin devivre du minimum.

Molière se moque des manières artificielles et grotesques des gentilshommes de son époque dansla pièce Les Précieuses ridicules.

Rousseau défend l'idée que la société à perverti l'homme : la notion de désir et device est alors introduite, celle de nature humaine également.

La religion est remise en cause dans ses discours,accusée d'exercer sur le peuple ce qui s'apparente à l'obscurantisme.

De part une technique à laquelle aucune limitene semble exister, l'homme semble ne pas toujours maîtriser la portée de son évolution au fil du temps.

Sa culturetend à s'uniformiser au travers de la mondialisation.

Son être est susceptible d'être soumis aux lois de la génétiqueafin d'expérimenter les techniques de clonage.

La destruction de son environnement, les meurtres commis sur sessemblables aux moyens d'armes redoutables telles que la bombe atomique marquent une très large distance entrel'homme actuel et ses origines primitives. * Notre espèce, comme toutes les autres, résulte d'uneaccumulation de mutations.

En remontant notre généalogiesur plusieurs centaines de milliers de générations, nousdécouvrons des ancêtres primates qui sont également desancêtres de l'actuel chimpanzé.L'être humain est un être de culture pour plusieurs raisonsfondamentales : parce que privé de toute relation avec sessemblables, il ne pourrait pas développer en lui l'élémenthumain.

L'homme est un être de culture, au sens où il peutaccéder à un étage plus élevé de lui-même à travers leraffinement de son éducation, par le recours à la technique.Le constat de cette métamorphose est loin d'être optimiste.L'homme est-il arrivé pour autant à son ultime staded'évolution ? Quel bilan peut-on dresser de ce passage àl'homme primitif à l'homme de culture ? En quoi peut-ondire que l'homme est toujours un être naturel ? Cettedernière question mérite d'être posée, particulièrement àl'heure actuelle.. »