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Est-ce illusoire de chercher à être heureux ?

Publié le 26/01/2013

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On retient de la critique de Schopenhauer qu’il est vain à la fois de rechercher le bonheur, et que la connaissance, la recherche de la vérité, conduit au bonheur (point de vue d’Epicure) Peut-être faudrait-il abandonner cette idée de recherche du bonheur, c'est-à-dire renoncer non pas à être heureux mais renoncer à poser le bonheur comme objectif de notre existence. Les septiques remettent en cause les opinions, notamment celle du bonheur. Mais est-ce que le doute n’est pas un moyen qui aurait le même but que l’ataraxie ? C’est Piron qui distingue l’action réfléchie(délibération des moyens en vue d’atteindre une fin) de l’impulsion agissante. Il n’y a plus de but, il y a déconnection avec l’objet. Il prend l’exemple du sage qui part en voyage, non pas pour finaliser une action mais pour être inspiré, pour ne pas s’exposer au trouble.

« même pas ce que cherchait l’individu puisqu’il ne savait pas en quoi il consistait, toujours se dispersant et recherchant de faux objets. Epicure en déduit que cette recherche est illusoire, vaine et sans objet et que le bonheur, c’est le plaisir.

Ici, on a un eudémonisme(recherche du bonheur) et en même temps un hédonisme(recherche du plaisir). Epicure identifie le plaisir au bonheur et indique que si les hommes se bercent d’illusions quant à ce qu’ils recherchent, c’est parce qu’ils ne prêtent pas attention à la nature même du bonheur qui est le plaisir d’être présent, d’être là, de cette absence de troubles en quoi consiste le bonheur. Transition 1ère et 2ème partie : Mais qu’est-ce que c’est que ce plaisir en lui -même ? Epicure le définit d’une façon négative en disant que le plaisir est l’absence de douleur liée à la tension d’un désir non satisfait.

C’est l’ataraxie. Epicure recherche un plaisir qui soit en repos et qui dure en stabilisant l’objet de sa recherche et en fixant cette quête de l’homme. Mais peut -on ressentir un plaisir et un bonheur qui est finalement une absence ? 2ème partie (critique de l’eudémonisme épicurien) : C’est la dessus que Schopenauer va s’engouffrer en disant que ce bonheur est sans effet puisqu’il n’est pas ressenti et que ce qui est réel, c’est la douleur. Etre heureux d’enlever un caillou dans sa chaussure ou d’être en bonne santé… Le bonheur apparait donc comme quelque chose de passé (qd j’était en bonne santé) ou d’avenir (j’espère retrouver la santé) mais pas quelque chose de présent (je ne me rend pas compte quand je suis en bonne santé et quand bien même j’en prends conscience, je prends donc conscience que cela ne va pas durer), c'est-à-dire que le bonheur passe sans qu’il soit aperçu puisque l’on apprécie d’être en bonne santé seulement que lorsque l’on est malade.

On aspire donc toujours à quelque chose d’autre sans jamais atteindre cela.

C’est pour cela que shopenauer dit que c’est vraiment la douleur présente qui est réelle (le petit caillou) et qui fait sentir d’une façon tout à fait vaine l’absence de troubles. Schopenauer dit que le plaisir n’est pas réel et que la classification des plaisirs d’Epicure (plaisirs , necessaires, naturels, vains…) n’a pas lieu d’être parce que ce qui fait la réalité de l’homme, c’est le désir et que tous les désirs sont nécessaires car dès lors qu’ils sont ressentis, ils existent.. »

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