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est il vrai que l'ignorant n'est pas libre ?

Publié le 19/11/2012

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Est-il vrai que l'ignorant n'est pas libre ? D'après Aristote, « L'ignorant affirme, le savant doute et le sage réfléchit «. Ainsi, par définition, un ignorant est une personne en sait pas, ou encore qui se fonde sur un jugement sans fondement rigoureux. Son jugement est fondé sur des croyances ou des impressions subjectives donnant les apparences d'un savoir. Ainsi, il ne se rend pas compte des répercutions que ses actions vont engendrer.Un ignorant pensant déjà posséder certaines connaissances, ne va pas partir à la recherche des connaissances en questions, puisqu'il pense déjà les posséder. Il ignore les ignorer. D'après Sartre, « L'homme est condamné à être libre «. En effet, il ne peut pas ne pas choisir car refuser de choisir c'est choisir de ne pas choisir. L'homme est donc le seul être pour qui « l'existence précède l'essence «, c'est le seul qui est le produit de ses choix. Cependant, un homme ignorant, c'est-à-dire qui ne sait pas ce qu'il fait, peut-il être libre ? Cette obligation de savoir ne rends elle pas au contraire la liberté impossible ? De plus, être à la recherche de la liberté et de la connaissance n'est-ce pas tout d'abord reconnaitre ne rien savoir, et ainsi, pouvoir partir à la recherche de la vérité, comme le dis Platon dans l'Apologie de Socrate : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien «? Est-il alors vrai que l'ignorant n'est pas libre ?On examinera dans une première partie, qu'une liberté dénouée de toute contrainte et de savoirs de la part de l'homme n'est pas viable. L'analyse d'une liberté selon laquelle il faut se connaitre soi-même, ainsi que le fait qu'il faut savoir ce que nous faisons, afin d'arriver au but voulu et d'ajuster les moyens obtenus viendras dans un second temps. Cependant, on se demandera dans un troisième temps si ce savoir de ce que l'on fait ne devient pas un obstacle pour nos actions. ...

« impératif nous démontre qu’une personne voulant définir en quoi consiste la liberté est obligé de prescrire un certain comportement et ainsi se contredis lui-même.

Cette opposition n’a lieu que si la notion de liberté est définie uniquement comme étant une absence de contraintes.

Dans ce cas, l’absence totale de contrainte suppose qu’il n’y a plus rien dans le monde qui me résiste.

En cela, il ne faudrait plus que j’ai de corps ou de conscience, car ceux-ci me limitent et ne me permettent pas de tout faire.

Ainsi, la liberté sans plus aucune contrainte corresponds a la non existence : à la mort.

Cependant, la mort est l’absence de toute liberté, puisqu’en étant mort je ne peux plus rien faire. Ainsi, la liberté ne peut pas être définie comme absence de contraintes car celles-ci structurent les possibilités.

Par exemple, les règles d’un jeu servent à le structurer : sans elles, le jeu n’est pas possible.

Ainsi, même si les règles sont ressenties comme entravant notre liberté, nous ne pourrions agir sans elles, et donc nous ne pourrions pas nous considérer comme étant libre.

C’est pour cela que le savoir et le besoin de savoir ce que nous faisons n’est pas incompatible avec la notion de liberté. Selon Descartes, « L’indifférence est le plus bas degré de la liberté ».

En ce sens, Descartes critique la notion de liberté qui serait une absence de détermination.

Il faut donc savoir ce que nous faisons pour pouvoir être libre en l’accomplissant.

En d’autres termes, l’indétermination et le faite d’être indifférent aux différents évènements ne nous rends pas plus libre.

La liberté, c’est peut-être ce que l’on veut, mais encore faut-il avoir un « vouloir » déterminé.

Cependant, ce qui détermine ce que je veux est mon savoir, c’est-à-dire la connaissance de ce qui est bon pour moi.

Ainsi, en étant indifférent, je ne « veux » plus rien, donc je ne « fais » plus rien et donc je ne « fais pas ce que je veux », donc je ne suis pas libre.

Néanmoins, ce cas est différent du cas où je veux ne rien faire.

Dans ce cas, notre volonté est déterminée par le rien.

Par exemple, si nous voulons être paresseux, notre volonté est claire.

Ce n’est donc pas la même chose que « ne rien vouloir faire ».

De plus, d’après Kant, la liberté réside uniquement dans l’autonomie, c’est-à-dire, l’obéissance a la loi morale (« Nul n’est censé ignorer la loi » d’après Aristote) qui assure notre indépendance, tout en étant issus de la raison.

Ainsi, d’après cette définition, un ignorant n’est pas libre car il ne connait pas la loi, il se contente de la subir sans la comprendre, sans utiliser sa raison. De plus, une personne ignorante ne peut pas faire de choix cohérent, puis qu’elle ne connait pas toutes variables du problème.

Par exemple, avant que nous sachions que tabac était cancérigène, tout le monde était libre de fumer.

Au jour d’aujourd’hui, alors que nous savons que ce produit est nocif pour la santé, les adultes sont toujours libres d’en fumer, cependant, le fait de savoir que ce produit est nocif va influencer les choix.

Ainsi, l’imbécile qui ne connait pas la nocivité de la cigarette qu’il fume, même s’il est libre d’en fumer, ne fait pas réellement le choix.

En cela, le faite de savoir, contribue à faire augmenter le nombre de choix.

Celui qui a plus de choix et qui les choisis avec sa. »

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