Est-il vrai qu’«on ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas»?
Publié le 16/02/2016
Extrait du document
«Le désir est l’autodétermination du pouvoir d’un sujet par la représentation d’un fait futur, qui serait l’effet de ce pouvoir.»
Emmanuel Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique
«On peut désirer une chose dont on n’a pas l’expé-rience.» Aain
Les Arts et les Dieux
«Le sujet désire l'objet parce que le rival lui-même le désire.
En désirant tel ou tel objet, le rival le désigne au sujet comme désirable. Le rival est le modèle du sujet, non pas tant sur le plan superficiel des façons d'être, des idées, etc., que sur le plan
plus essentiel du désir.» René Girard,
La Violence et le sacré
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Est-il vrai qu'on ne peut désirer ce qu'on ne connaît pas ?
- « Le Sage au contraire, considéré en cette qualité, ne connaît guère le trouble intérieur, mais ayant, par une certaine nécessité éternelle, conscience de lui-même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d'être et possède le vrai contentement. » Spinoza, Éthique, 1677 (posthume). Commentez.
- Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi pour être absorbé dans le spectacle qui s'offre à toi. » (P. CLAUDEL, N.R.F., juin 1953.). Appréciez la valeur littéraire de ces deux attitudes en face de l'homme et du monde. ?
- La science peut-elle dire vrai si elle ne connaît pas ce qui est ?
- Le Sage, au contraire, considéré en cette qualité, ne connaît guère le trouble intérieur, mais ayant, par une certaine nécessité éternelle conscience de lui même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d'être et possède le vrai contentement. Spinoza, Ethique Vè partie, Scolie prop. XLII. Commentez cette citation.