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etat de nature rousseau

Publié le 30/05/2013

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Etat de la nature Aux yeux de Rousseau, l'état de nature est comme un état de dispersion. L'homme est seul, il se passe entièrement du secours de ses semblables, l'homme n'est donc pas social par nature, il n'est pas naturellement porté à s'unir avec ses semblables, en tout cas, pas durablement.Mais si l'homme primitif est asocial, il n'est pas pour autant antisocial. Bref, l'homme primitif est tout simplement indépendant, les hommes n'ont presque pas de relations entre eux, l'inégalité entre les hommes est presque nulle. Le Discours sur l'origine des inégalités se divise en deux parties : -La première partie est consacrée à la description de l'homme naturel, -La seconde à l'origine de la société Première partie : Rousseau envisage l'homme naturel sous trois aspects : -L'aspect physique (p 170 à 182 ) : l'homme naturel est un animal très bien organisé . -L'aspect métaphysique ( P 182 à 209 ) : Rousseau s'interroge sur la différence essentielle entre l'homme et l'animal, ce n'est certainement pas l'intelligence, c'est : -sa qualité d'agent libre -sa perfectibilité -L'aspect moral ( p209 à 218 ) : l'homme naturel a avant tout le soucis de sa propre conservation, il connaît "l'amour de soi", autrement dit un égoïsme instinctif et innocent. Enfin, il connaît un sentiment qui est antérieur à la réflexion qui est une répugnance innée de voir souffrir ses semblables : la pitié. Conclusion de la première partie ( p 218 à 222 ) : après avoir prouvé que l'inégalité est a peine sensible dans l'état de nature et que so...
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« Selon Rousseau, ce n'est qu'une fois les Hommes regroupés en société, et plus précisément une fois que fut instaurée la propriété, que surgissent les inégalités et l'état de guerre.

Et c'est de là que s'imposa la nécessité d'établir des lois et celle de se soumettre à une autorité commune. Ainsi, Rousseau soutient d'une part que le besoin de reconnaissance sociale fut le premier pas vers l'inégalité48, d'autre part que le « vrai fondateur de la société civile » fut le premier qui parvint à s'approprier un terrain49.

Ainsi, société, inégalité et vices sont pour Rousseau associés : « l'égalité rompue fut suivie du plus affreux désordre : c'est ainsi que les usurpations des riches, les brigandages des pauvres, les passions effrénées de tous étouffant la pitié naturelle, et la voix encore faible de la justice, rendirent les hommes avares, ambitieux, et méchants50.

» Cependant, bien que Rousseau lie inégalités et organisation sociale, il affirme dans le Contrat Social « que le plus grand bien de tous, qui doit être la fin de tout système de législation […] se réduit à ces deux objets principaux, la liberté et l'égalité51.

» Dans son discours sur l'inégalité, Rousseau affirmait d'ailleurs déjà qu'il est « incontestable, et c'est la maxime fondamentale de tout le droit politique, que les peuples se sont donnés des chefs pour défendre leur liberté et non pour les asservir52.

», montrant par là qu'il n'estime pas comme inéluctable la corruption qu'engendre la société, mais qu'au contraire, « C’est précisément parce que la force des choses tend toujours à détruire l’égalité que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir51.

» Plutôt que de défendre un retour à l'état de nature au nom de la liberté et le bonheur innocent auquel Rousseau l'associe, il entreprend d'imaginer une forme d'association politique qui permette la liberté et l'égalité au sein d'une société. Le Contrat social a parfois été considéré comme le texte fondateur de la République française, non sans malentendus, ou à titre d'accusation de la part des opposants à la République.

On s'est surtout attaché à sa théorie de la souveraineté : celle-ci appartient au peuple et non à un monarque ou à un corps particulier.

Assurément, c'est chez Rousseau qu'il faut chercher les sources de la conception française de la volonté générale : contrairement aux théories politiques anglo- saxonnes, Rousseau ne considère pas la volonté générale comme la somme des volontés particulières — c'est-à-dire la volonté de tous -, mais comme ce qui procède de l'intérêt commun : « ôtez [des volontés particulières] les plus et les moins qui s'entre-détruisent, reste pour somme des différences la volonté générale ». Dans le Contrat social, Rousseau cherche le fondement d'une autorité légitime parmi les hommes.

Il s'agit pour lui de définir à quelles conditions l'homme peut se soumettre à une autorité, ici de nature politique, sans rien perdre de sa liberté.

L'homme étant naturellement libre, ce fondement ne peut être qu'une convention.

Comment les hommes peuvent-ils associer leurs forces, sans renoncer pour autant à la liberté ? Tel est le problème du contrat social, énoncé en ces termes : « Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui- même, et reste aussi libre qu'auparavant ». La propriété sera donc à l’origine de trois types d’inégalités : sociale, économique, et politique.. »

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