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ETRE HEUREUX EST-CE SE SENTIR HEUREUX ?

Publié le 10/02/2012

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INTRODUCTION

-      Le  bonheur tient une place majeure dans nos vies, c’est un principal objectif que nous nous fixons et que nous essayons d’atteindre.. Il semblerait qu’il est impossible de donner une définition exacte du bonheur car mon bonheur n’est pas le bonheur d’autrui et inversement le bonheur d’autrui n’est pas mon bonheur, mais on arrive à se mettre d’accord sur le fait que le bonheur serait  un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents.

Cependant le bonheur est-il synonyme d’être heureux? Le bonheur semble correspondre à un idéal, un concept de la raison, qui se fixe dans l’esprit de l’homme come un but inatteignable mais vers lequel il faut tendre. 

« signification d’être heureux ce qui nous mènera à nous interroger : vouloir le bonheur suffit-il à le trouver ? Pour enfin tenter de définir la quête du bonheur, bonheur idéal et abstrait. 1) Se sentir heureux / Sensation de bonheur - Se sentir heureux, c’est ressentir une plénitude, ce qui implique : ne ressentir aucun manque.

Or, quand est-ce que nous faisons l’expérience d’un manque ? Rousseau affirme que le désir suppose la privation (cf.

texte de Jean-Jacques ROUSSEAU, Émile ou de l'éducation ).

Éprouver un désir, ce serait ressentir un manque.

Cette analyse du désir comme état de manque est- elle justifiée ? Il semble effectivement que nous ne désirons que ce que nous n’avons pas.

Le désir désigne ce qu’un être vise à obtenir et la tendance de cet être à faire en sorte d’obtenir ce qu’il vise.

Il serait absurde de viser à obtenir ce que nous avons déjà.

Le désir consisterait donc bien en un manque d’une chose que nous visons à obtenir.

Dom Juan, personnage de Molière en témoigne, il avait tendance à cumuler les aventures avec les femmes, pour lui être un fatal séducteur ayant eu d’innombrables conquêtes suffisaient à faire de lui un homme heureux.

« Forcer les petites résistances, et faire chavirer les cœ ur » lui laissaient croire qu’il était un homme puissant. Comme dirait Nietzsche, le bonheur est : « Le sentiment que la puissance croît, qu’une résistance est surmontée ».

Mais jour après jour, il se fixait des objectifs de plus en plus difficiles à réaliser.

Cela nous prouve que l’être humain a tendance à toujours vouloir ce qu’il ne peut avoir, et n’est jamais satisfait de ce qu’il a. - D’un autre côté, une personne pourrait être heureuse sans le savoir.

Les petits malheurs de tout les jours la laisseraient croire qu’elle est malheureuse parce que qu’elle ne voit pas sur le moment toutes les bonnes choses qui lui arrivent et qu’elle possède et ce n’est qu’avec du recul que plus tard, si malheur lui arrive, elle se rendra compte que fut un temps ou elle était heureuse.

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Inversement, une personne peut réellement être malheureuse mais avoir décidé qu’elle allait être heureuse et. »

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