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Être inconscient, est-ce ne pas être sois même ? Si Être inconscient revient à ne pas être nous même ?

Publié le 08/01/2013

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Sujet : Être inconscient, est-ce ne pas être sois même ? Si Être inconscient revient à ne pas être nous même ? Les rêves, l'imagination, ou encore le fait de faire quelque chose sans y penser (ranger les clés, remettre ses lunettes à sa place sur son nez ... etc) sont des actes inconscients. Nous avons aucune conscience de les avoir fait , et nous n'avions aucune volonté de les accomplir cependant nous avons agit tout de même. On peut légitimement s'interroger si la conscience d'être soi-même réfute l'inconscient comme partie intégrante de notre «  Moi «. Tout d'abord, la conscience est un élément indispensable pour être soi même, à l'inverse l'inconscient rend toutes actions impersonnelles et généralistes. Puis nous étudierons que l'inconscient agit sur notre personne, et être soi-même admet une part d'inconscience. Au final, peut-être le « MOI « ne peut être vraiment soi. Nous sommes uniques, notre singularité permet de nous considérer comme une personne propre, je suis quelqu'un d'unique, une substance pensante inimitable. Notre nature est penser, et nous savons ce que nous pensons. D'après DESCARTES, la première vérité de la philosophie est que nous pensons, d'où « je pense donc je suis «, ainsi la conscience est ce qui nous permet de savoir que l'on pense au moment même où l'on pense. Malgré un sentiment obscur, nous ne pouvons l'expliquer pourquoi nous pensons comme ceci ou cela, nous le savons sans connaître sa véritable nature. Par exemple nous ne pouvons pas expliquer pourquoi ce rouge est plus éclatant que celui-ci, ou que j'apprécie cette personne et pas celle-ci. Or toutes nos pensées ( non expliquées) , tous nos « savoirs « nous constitue. Je suis moi, car je pense cela, et quelqu'un d'autre penserait différemment sur ce même sujet. Mon «MOI« sait ( ou croit savoir ) et se rend compte qu'il est «  SOI « car il pense cela et que sa pensée est unique. Un être conscient implique qu'il agit selon un lien entre le passé et le présent. Un être doué de conscience agit selon sa conscience et sa mémoire. Il retient le passé et anticipe le futur. Son action est ainsi la résultante de «  cette solidarité entre passé et présent avec un anticipation sur l'avenir«. Par exemple, si je réussis une tarte aux poireaux un jour t, je me souviendrais d'avoir fait comme cela. Si je refais une tarte aux poireaux, je reproduirais les mêmes actions de la dernière fois pour obtenir le même résultat. A l'inverse, si j'avais raté cette tarte aux poireaux, le jour où je referais cette tarte, je prendrai acte du passé, je ne reproduirais pas les mêmes erreurs ( trop laisser cuire les poireaux, moins poivrés ... ) car j'ai conscience que la dernière fois les actes que j'avais fait n'étaient pas les bons. Et je projette l'idée quand changeant la recette j'obtiendrai une meilleure tarte. Ainsi, nos actions sont la synthèse entre le passé, le présent et l'avenir. Or les actions sont une apparence du « MOI «, on peut voir que je suis « MOI « par mes actions, les autres ne peuvent connaître mes pensées. Donc le « MOI « est définit aussi par les actions. Ainsi, si être conscient définit le « MOI «, être inconscient pourrait se définir comme être seulement un corps matériel . Partant de l'idée que nos actions sont basées sur la mémoire et la conscience, nous serions inconscient lorsque nous ne ferions pas de lien entre le passé et le pr&ea...

« automate, il n'a ni conscience ni mémoire, il agirait tous les matins de la même façon même si il se tape tous les matins contre le meuble posé à coté.

Toutes ces réactions seront des réflexes et des non-actions réalisées grâce à son pré-conscience.

Or, être un automate n'a aucune singularité.

Donc être inconscient se résumerait à dire que nous sommes des corps matériels, et déterminé c'est-à-dire n'ayant aucune liberté puisque la liberté s'obtient grâce à la conscience et la mémoire. Ainsi nous serions enfermés par notre définition, nous serions juste notre essence comme un corps matériel.

Être inconscient ainsi se résumerait à des réactions superficielles et semblables à tous, or «L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait » selon le principe de l’existentialisme, donc l'être inconscient ne peut pas avoir d’identité propre.

Il ne serait que son essence, c'est-à-dire un être permanent.

Cette idée de SARTRE rejoins celle de BERGSON, comme nous l'avons vu : l'être inconscient n'a aucune liberté puisqu'il ne fait pas appel à sa conscience et à sa mémoire.

Sans d'identité propre et sans aucune liberté possible, l'être inconscient ne peut pas changer ; il est ainsi enfermé dans « être en-soi » comme un corps matériel.

Une table est une table, cette table n'admet pas autre chose, elle est une table.

Or, si je ne suis pas conscience, je ne suis que chose.

Je n'admet pas de singularité, ni de liberté dans mes actes.

Ainsi, être l'inconscient dénaturerait toute la nature du « MOI » en laissant juste un stade équivalent à un corps matériel. Le « MOI » existe grâce à notre conscience, et à la conscience d'être singulier.

Donc, ne plus être conscient reviendrait à dire que le moi n'existe plus, si la conscience permet d’être « SOI-MEME ».

Or, nous sommes bien inconscient parfois, quand nous rêvons ou quand nous faisons un acte sans y penser, mais nous sommes encore « NOUS-MEME ».

Ainsi, l'inconscient aurait une autre nature pour admettre que nous pouvons être nous-même tout en étant inconscient.

Donc ce dernier aurait une emprise sur nous, voir qu'il agirait sur nous.

Il serait même une part intégrante de notre « MOI », et qu'être « SOIS-MEME » reviendrait à admettre notre part de conscience et notre part d'inconscience. L’être humain agit selon son inconscient, ses pulsions.

En effet, l'Homme est au départ un animal dicté par ses instincts.

Ces derniers sont au nombre de deux : rester en vie, et la conservation de l'espèce.

Or, selon FREUD l'Homme se caractérise, au contraire des animaux, comme un être sous l' emprise de ses pulsions : pulsions d'auto-conservation et pulsions sexuelles.

Les pulsions peuvent être définies comme le but de faire cesser la tension qu'on éprouve et de rétablir une situation agréable.

Par exemple, un enfant qui suce son pouce recherche le plaisir et l’apaisement, l'acte de sucer son pouce pourrait ressembler à l'acte de téter le sein de sa mère, cet acte serait substitué ; or ce n'est plus un instinct biologique car il est inutile pour vivre, mais il s'agirait d'une pulsion sexuelle.

Cet enfant grandit, il arrête de sucer son pouce, mais cette pulsion s'arrête pas, il change d'objet.

( Ce qui expliquerait la diversité de la sexualité humaine, chacune des pulsions sexuelles enfantines prennent des chemins différents).

Et au fur de notre vie, nous devons contraindre nos pulsions pour devenir un être de raison.

Ainsi, notre nature est d'abord d'agir sous pulsions, et la quête d'être conscient est de contrôler nos pulsions, notre inconscient. »

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