Être inconscient, est-ce ne pas être sois même ? Si Être inconscient revient à ne pas être nous même ?
Publié le 08/01/2013
Extrait du document
«
automate, il n'a ni conscience ni mémoire, il agirait tous les matins de la même façon même si il se tape
tous les matins contre le meuble posé à coté.
Toutes ces réactions seront des réflexes et des non-actions
réalisées grâce à son pré-conscience.
Or, être un automate n'a aucune singularité.
Donc être inconscient se
résumerait à dire que nous sommes des corps matériels, et déterminé c'est-à-dire n'ayant aucune liberté
puisque la liberté s'obtient grâce à la conscience et la mémoire.
Ainsi nous serions enfermés par notre définition, nous serions juste notre essence comme un corps
matériel.
Être inconscient ainsi se résumerait à des réactions superficielles et semblables à tous, or
«L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait » selon le principe de l’existentialisme, donc l'être inconscient
ne peut pas avoir d’identité propre.
Il ne serait que son essence, c'est-à-dire un être permanent.
Cette idée
de SARTRE rejoins celle de BERGSON, comme nous l'avons vu : l'être inconscient n'a aucune liberté
puisqu'il ne fait pas appel à sa conscience et à sa mémoire.
Sans d'identité propre et sans aucune liberté
possible, l'être inconscient ne peut pas changer ; il est ainsi enfermé dans « être en-soi » comme un corps
matériel.
Une table est une table, cette table n'admet pas autre chose, elle est une table.
Or, si je ne suis pas
conscience, je ne suis que chose.
Je n'admet pas de singularité, ni de liberté dans mes actes.
Ainsi, être
l'inconscient dénaturerait toute la nature du « MOI » en laissant juste un stade équivalent à un corps
matériel.
Le « MOI » existe grâce à notre conscience, et à la conscience d'être singulier.
Donc, ne plus être
conscient reviendrait à dire que le moi n'existe plus, si la conscience permet d’être « SOI-MEME ».
Or, nous
sommes bien inconscient parfois, quand nous rêvons ou quand nous faisons un acte sans y penser, mais
nous sommes encore « NOUS-MEME ».
Ainsi, l'inconscient aurait une autre nature pour admettre que nous
pouvons être nous-même tout en étant inconscient.
Donc ce dernier aurait une emprise sur nous, voir qu'il
agirait sur nous.
Il serait même une part intégrante de notre « MOI », et qu'être « SOIS-MEME » reviendrait
à admettre notre part de conscience et notre part d'inconscience.
L’être humain agit selon son inconscient, ses pulsions.
En effet, l'Homme est au départ un animal
dicté par ses instincts.
Ces derniers sont au nombre de deux : rester en vie, et la conservation de l'espèce.
Or, selon FREUD l'Homme se caractérise, au contraire des animaux, comme un être sous l' emprise de ses
pulsions : pulsions d'auto-conservation et pulsions sexuelles.
Les pulsions peuvent être définies comme le
but de faire cesser la tension qu'on éprouve et de rétablir une situation agréable.
Par exemple, un enfant qui
suce son pouce recherche le plaisir et l’apaisement, l'acte de sucer son pouce pourrait ressembler à l'acte de
téter le sein de sa mère, cet acte serait substitué ; or ce n'est plus un instinct biologique car il est inutile pour
vivre, mais il s'agirait d'une pulsion sexuelle.
Cet enfant grandit, il arrête de sucer son pouce, mais cette
pulsion s'arrête pas, il change d'objet.
( Ce qui expliquerait la diversité de la sexualité humaine, chacune des
pulsions sexuelles enfantines prennent des chemins différents).
Et au fur de notre vie, nous devons
contraindre nos pulsions pour devenir un être de raison.
Ainsi, notre nature est d'abord d'agir sous pulsions,
et la quête d'être conscient est de contrôler nos pulsions, notre inconscient.
»
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