Etre libre
Publié le 30/01/2013
Extrait du document
«
effet une volonté qui s'affranchirait de toute barri ère. Une volont é est libre lorsque qu'elle est autonome, c'est àdire lorsque qu'elle
ob
éit aux lois qu'elle s'est ellem ême prescrite par l'usage de la raison, et non lorsqu'elle reste l'esclave des d ésirs, c'est àdire des
passions.
Introduction
Une personne alcoolique est sans cesse anim
ée par son d ésir de boire et aspire, la plupart du temps, à le r éaliser. Elle est libre de
choisir si oui ou non, elle va boire. Par cons
équent, emp êcher cette personne de passer à l’action, la contraindre à ne pas r éaliser
son d
ésir, peut être consid érée comme une atteinte à sa libert é. Cependant, cette personne est d épendante de son d ésir, elle en
est esclave car il s’impose
à elle. Et par cons équent, elle n’est plus libre. Cela supposerait que, pour être libre, il ne faudrait pas
r
éaliser ses d ésirs. Mais une vie sans d ésir estelle supportable pour l’Homme ?
En effet, si
être libre consiste à agir selon sa propre volont é sans contrainte ext érieure, il est naturel de penser que pouvoir r éaliser
tous ses d
ésirs est synonyme de libert é. Cependant, la plupart de nos d ésirs s’imposent à nous. Et les satisfaire revient à ne pas
lutter,
à s’y soumettre et donc à en devenir esclaves. D ès lors, la libert é résulte telle de la r éalisation de tous ses d ésirs ou estelle
au contraire menac
ée par leur totale satisfaction ? En d’autres termes, être libre, estce pouvoir r éaliser tous ses d ésirs ?
Pour traiter ce probl
ème, nous verrons dans un premier temps que, pouvoir r éaliser tous ses d ésirs est une marque de libert é,
dans le sens o
ù personne ne nous en emp êche. Puis nous montrerons que la plupart du temps, les d ésirs s’imposent à nous, ils
nous rendent esclaves, et se pr
ésentent donc comme des obstacles à notre libert é. Nous verrons enfin que, pour concilier libert é
et r
éalisation de ses d ésirs, il faut savoir ma îtriser ces derniers.
I) Etre libre, c’est pouvoir r
éaliser tous ses d ésirs
Dans un premier temps, il semble naturel de penser que pouvoir r
éaliser tous ses d ésirs, et donc avoir les moyens, la
possibilit
é de faire tout ce que l’on veut, est synonyme de libert é.
L’Homme passe sa vie
à désirer. Le d ésir est l’essence de l’Homme, le moteur de la vie. C’est un état de tension interne
qui incite l’Homme
à rechercher quelque chose devant lui apporter satisfaction, quelque chose qui le rendra heureux sur
le court terme. Il est donc normal que la vie d’un individu soit guider par ses d
ésirs étant donn é que tout être humain
(ou presque) aspire
à cet état de satisfaction. D’autant plus que le d ésir ne s’ éteint jamais, c’est un perp étuel
recommencement qui nous fait vivre. Pouvoir tous les r
éaliser, avoir les moyens de tous les accomplir, et donc faire ce
que l’on veut sans contrainte ext
érieure peut être associ ée à la d éfinition de la libert é, et plus pr écisément au concept
d’ind
épendance.
Il y a 32 ans naissait un c
élèbre slogan «Jouir sans entraves », une revendication de la libert é sexuelle contre une morale
contraignante qui se voulait surveiller les d
ésirs et les limiter.
Pendant cette p ériode, l’Eglise a été reconnu comme l’obstacle à
cette libert
é. On consid ère g énéralement que le fait de nous emp êcher de faire ce que l’on d ésire est une atteinte à notre libert é.
Le d
ésir appara ît donc comme une manifestation de notre libert é puisque être libre consisterait à faire ce que l’on d ésire. En effet,
à
chaque fois que l’on limite nos d ésirs, nous consid érons cela comme une contrainte et ce, à n’importe quel âge de la vie. Se sont
alors les autres qui apparaissent comme une entrave à
notre libert é.
On serait donc tent é de penser que pour être libre il ne
faudrait pas en finir avec le d
ésir, bien au contraire, il faudrait se donner les moyens de les satisfaire.
Un d
ésir est pr ésent é à l’Homme comme quelque chose de bon. Lorsqu’il peut le r é....
»
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