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Etre libre, est ce agir selon son bon plaisir ?

Publié le 27/02/2008

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Mais Kant veut nous orienter vers un troisième type de détermination. Ce qui est propre au deux premières c'est que je les subis bien malgré moi. Elles sont ce que Kant nomme des impératifs hypothétiques, des impératifs propres aux circonstances. Pour Kant, être libre, c'est se fixer ses propres déterminations sans égard à celles vues précédemment. Ainsi approchons-nous des impératifs catégoriques qui s'imposent absolument et ce quelques soient les circonstances. Ils ne sont pas relatifs mais absolus, ils s'imposent à moi et surclassent toutes autres considérations. Mais alors quelle différence y a-t-il si je les subis? Ils sont de l'ordre de l'obligation, c'est à dire de ce que je m'impose à moi-même. Il y a une part en moi pour Kant qui échappe à la réalité matérielle, une part différente des mobiles aveugles qui guident mon action: c'est le moi nouménal qui échappe à toutes les déterminations que je subis, celles venant de l'extérieur, ou d'au-dedans de moi (les pulsions, les désirs). Cette partie de moi peut s'auto-déterminer uniquement selon le devoir que je me fixe comme par exemple le fait d'agir uniquement d'après la maxime qui fais que je peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.

« Il semble impossible d'échapper aux déterminations.

Si on ne peut y échapper, alors cela va nécessiter de s'auto-déterminer.

C'est ici le sensmême de l'autonomie , du grec nomos , la loi, et auto , propre: se fixer sa propre loi.

En effet, nous avons en premier lieu les déterminations selon lacapacité : je fais ou ne fais pas quelque chose selon les circonstances.

Ainsi, je ne volerai pas car je n'ai pas la capacité d'être un bon voleur, je suismaladroit, peu discret (etc.).

Puis, nous avons les déterminations selon lacontrainte : cette fois-ci, je ne peux pas parce qu'une force extérieure s'oppose à mon action.

Je ne vole pas parce que cela est interdit par la loi(contrainte nomologique), ou impossible vu le vigile (contrainte d'ordrephysique). Mais Kant veut nous orienter vers un troisième type de détermination.

Ce qui est propre au deux premières c'est que je les subis bien malgré moi.

Ellessont ce que Kant nomme des i mpératifs hypothétiques , des impératifs propres aux circonstances.

Pour Kant, être libre, c'est se fixer ses propresdéterminations sans égard à celles vues précédemment. Ainsi approchons-nous des impératifs catégoriques qui s'imposent absolument et ce quelques soient les circonstances.

Ils ne sont pas relatifs mais absolus,ils s'imposent à moi et surclassent toutes autres considérations. Mais alors quelle différence y a-t-il si je les subis? Ils sont de l'ordre de l'obligation , c'est à dire de ce que je m'impose à moi-même.

Il y a une part en moi pour Kant qui échappe à la réalité matérielle, une part différente desmobiles aveugles qui guident mon action: c'est le moi nouménal qui échappe à toutes les déterminations que je subis, celles venant de l'extérieur, ou d'au-dedans de moi (les pulsions, les désirs).

Cette partie de moi peut s'auto-déterminer uniquement selon le devoir que je me fixe comme par exemple le fait d'agir uniquement d'après la maximequi fais que je peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.

Je me détermine selon ce point devue, sans égard aux circonstances (qui deviendraient alors atténuantes): que se passerait-il si tout le monde faisaitce que je suis entrain de faire, si tout le monde me le faisait? En ce sens, agir librement, c'est se fixer ses propres obligations, c'est chercher en nous, et non hors de nous, cette part la plus libre, celle qui échappe à toutesdéterminations sensibles, pour orienter son choix selon un objectif précis. III.

Spinoza, connaître pour être enfin libre. Kant nous propose donc de voir en l'homme une part de lui qui peut se soustraire à tout conditionnement pour ériger dans le monde une action libre.

Une telle thèse semble ne pas dissimuler un certain optimisme à l'égard del'homme et de ses possibilités.

Existe-t-il réellement ce type d'action? Puis-je par exemple donner une pièce à cesans-abri par pur moral et altruisme, sans qu'un seul instant il ne s'agisse aussi de me donner bonne conscience?M'arrive-t-il d'agir par pur désintérêt pour ma personne? N'est ce pas La Rochefoucauld qui disait dans ses Maximes : « La vertu n'irait pas si loin si la vanité ne lui tenait compagnie »? Spinoza dans l' Ethique nous rappelle cette tendance à l'inversion en moral, et c'est pour cela qu'il précise: « nous ne désirons pas les choses parce qu'elles sont bonnes, mais nous les déclarons bonnes parce que nous lesdésirons ».

Il y a toujours un désir à l'origine de nos actions, ce désir même qui me pousse à prêter pièces, ou aider l'autre.

Et j'aurai toujours tendance àconstruire mes valeurs morales autours de mes désirs: parce que j'aime ça,alors ce doit être bon. On comprend dès lors l'intérêt de la connaissance.

Etre lucide sur ses désirs évite déjà d'être déterminé par eux en toute ignorance dans le choix dece que l'on croit juste ou non.

Et il en est de même pour le reste.

En effet,Spinoza admet que nous sommes à l'intérieur d'un réseau causal qui nousdétermine et dont il est impossible de s'extirper.

Mais connaître ce qui agit surnous, c'est déjà ne plus en être la victime, ne plus subir.

Comprendre, c'estne pas être dans un état passif: c'est utiliser son entendement pour devenirune cause adéquate de mes actions, savoir ce qui joue sur moi, ce qui pèse sur mon action, avant d'agir activement en conséquence. Conclusion Si être libre, ce n'est de toute évidence pas se contenter de toujours laisser libre cours à sa premièreimpulsion qui bien souvent n'est qu'un réflexe ou un « acte de pantin », il ne s'agit pas non plus de sombrer dansl'extrême inverse, de condamner toute forme de désir comme étant l'ennemi le plus intime de la liberté.

D'abord, ce. »

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