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Être libre,est ce dire non?

Publié le 02/03/2005

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de la fascination de l'insaisissable, du refus de copier des spectacles, de la volonté d'arracher les formes au monde que l'homme subit pour les faire entrer dans celui qu'ils gouvernent ... Les grands artistes ne sont pas les transcripteurs du monde, ils en sont les rivaux."   II.                Mais le refus peut également être un moyen d'affirmer et c'est en cela qu'il devient  une  nouvelle forme de liberté d'expression, c'est pourquoi Jean-Jacques Rousseau affirme qu'« Il ne faut point refuser pour refuser, mais pour faire valoir ce qu'on accorde. «   III.             Enfin et fondamentalement, le refus de se soumettre absolument à l'instinct, c'est la libération de l'animalité et l'accession à l'humanité, c'est-à-dire au choix entre faire ou penser ce qui relève de l'instinct ou ce qui n'en relève pas. G. bataille écrit à ce propos, dans L'Érotisme : "Je pose en principe un fait peu contestable: que l'homme est l'animal qui n'accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie... l'homme parallèlement se nie lui- même, il s'éduque, il refuse par exemple de donner à la satisfaction de ses besoins animaux ce cours libre, auquel l'animal n'apportait pas de réserve." Cette idée éclaire le propos d'Emile-Auguste Chartier, dit Alain, qui dans son Propos de littérature écrivait que « .

 

« Dire non « signifie refuser ce que l’autre nous propose ou nous impose, s’opposer à une autre volonté que la sienne. Dire non ‘est exprimer un sentiment personnel, dire non peut être vu comme une affirmation existentialiste: si je m’oppose à autrui c’est que je possède ma propre individualité. Pour Sartre, l’homme est un choix. Pour Kant  « la liberté est une propriété de la volonté de tous les êtres raisonnables « . Ainsi lorsque je m’oppose à une autre volonté, ne puis je pas affirmer que je suis libre en exprimant la mienne?  La liberté se prouve en se réalisant, lorsque l'homme réalise sa personnalité à travers les évènements du monde, au lieu de les subir du dehors.

Cependant il semble étonnant qu’un simple mot puisse prouver toute ma liberté. Comment puis je être sûr que le simple fait de refuser quelque chose prouve qu’il s’agisse de l’expression de ma volonté?

 

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)élargir sa culture et donc son panel de choix.

Ainsi la liberté n'en ai que de plus flattée.

C'est une démarche personnelle qui vise à se contraindre pour s'affranchir d'une lacune.

Il ne faut donc pas négliger les contraintes.

Il n'est pas sage, et encore moins libre de vivre sans se contraindre.

C'est se voiler la vérité, et v ivre dans la facilité.

C'est une entrave a notre développement psychologique et donc une entrave à notre jugement.

Il faut savoir se forcer à dire oui pour se rendre meilleur, et découvrir des choses qu'on ne soupçonne pas.

Dire « non », pourquoi pas, mais il ne faut pas croire que la liberté c'est s'affranchir de toutes les contraintes.

L'homme se construit par ses expériences, et même si parfois, elles vont à l'encontre de notre volonté.

L'homme doit donc faire la part des choses entre la désir et la vo lonté, la conscience et l'inconscient, pour savoir quelle décision prendre, où aller.

Mais sommes nous toujours libres dans nos décisions ? Lorsqu'on décide quelque chose, on pense énoncer clairement un choix issu de notre propre conscience.

On peut considérer que notre libre arbitre nous permet faire des choix qui proviennent d'une liberté de notre esprit soumis à aucune contrainte.

« Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme ».

Mais nos décisions ne sont-elles pas influencées par des facteu rs qu'on ne contrôle pas.

Comment faire un choix à la place de l'âne de Buridan? L'homme a cette capacité de ne pas hésiter éternellement, et cela pose la question du oui et du non.

Dire non est -ce toujours une action libre? Une volonté propre de s'affirme r ou alors un choix dictée par une force se situant au dessus de notre propre jugement : l'inconscient.

Le coeur a ses raisons que la raison n'a pas.

La liberté peut donc trouver ses limites dans des éléments extérieurs à l'homme.

Aussi, comment peut -on être sûr que le « non » n'est pas un choix contraint, un choix par défaut.

Pour dire que le non est libre, il faudrait donc qu'on ai le choix.

Or on pense avoir le choix, alors que notre pensé est guidée par des éléments qui dépassent souvent notre propre volonté.

L'amour, la morale, la religion, les sentiments, et les sensations influencent notre esprits, et un choix peut ne plus être libre voir même dicté.

Et c'est justement là le danger des dogmes qui s'appuient la l'inconscient des gens pour manipuler l eurs actes.

Et toute notre culture est basée sur des principes qui nous échappent.

L'homme est dépendant de sa culture et il est conditionné à obéir à des principes qui biaisent son raisonnement.

Choisir de dire non peut ainsi ne pas être un acte « libre » .

Ainsi, la liberté tient bien a peu de choses, la volonté, le conscient, la contrainte, la vertu.

Mais celle- ci a des limites, comment penser que dire « non » peut nous rendre libre, ou alors au contraire soumis à des forces extérieurs.

Un seul mot peu t- il nous déterminer? Répondre oui ou non reste une démarche intellectuelle et personnelle qui implique de s'affranchir des contraintes à condition que celles -ci soient injustes ou alors contraire à la vertu.

Savoir se forcer, réfléchir, juger, peser le po ur et le contre, se cultiver, voilà comment un homme recherche sa liberté.

Mais il arrive que notre volonté nous soit dictée, par des lois par exemple ou par des éléments extérieurs mais personnels.

D'ailleurs être libre ne veut pas dire faire ce qu'il nou s plait, mais plutôt faire ce qui est nous est nécessaire (Spinoza).

Enfin, comment savoir de quoi ai -je besoin? il faut donc se méfier des idées toutes et méditer sur la question : « Qui a le droit de me dire : tu dois? ». »

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