Devoir de Philosophie

être une personne cultivée

Publié le 11/12/2012

Extrait du document

Sujet de dissertation: Essayez de définir ce qu'est « une personne cultivée « en ce début de XXIème siècle Analyse des termes du sujet: Essayez de définir: suppose une définition, c'est à dire donner le sens une personne:un être humain cultivée:qui dispose d'une culture en ce début de XXIème siècle:aujourd'hui Le sujet renvoie donc à la notion de culture, notion qui s'oppose à la nature car la culture c'est ce qui résulte de l'action et de la transformation de l'homme sur la nature, comme le paysan qui travaille patiemment son champ pour récolter ce qu'il a semé. Cependant la notion de culture elle-même est floue, d'où la nécessité d'éclairer cette notion pour préciser qu'il n'y a pas une culture mais des cultures. Par ailleurs,dans notre société moderne et très occidentalisée,une personne cultivée est une personne qui connaît beaucoup de choses, qui dispose de beaucoup de connaissances ,sur le monde , sur son fonctionnement, sur son organisation , sur ce qui l'entoure et qui fait de lui un « animal «do...

« « naturel ». Mais en prenant pour naturel , ce qui est culturel, en prenant pour absolu ce qui est relatif , il y a un risque de confusion avec, parfois, des effets dévastateurs .

Si ma culture représente pour moi l'universalité humaine, ceux qui ne partagent pas la même culture ne sont pas des hommes.

Dans l'Antiquité, ceux qui ne parlaient pas le grec étaient des barbares; lors des grandes découvertes ,ceux qui ne sont pas des Européens étaient désignés comme des sauvages , parfois idéalisés comme dans le mythe du bon sauvage. Une telle méprise , consistant à porter des jugements sur des pratiques culturelles différentes des nôtres ,en fonction de notre propre système de valeur implicitement considéré comme le meilleur, conduit à la xénophobie, à la peur de l'autre, en l'excluant de tout ce qui n'est pas conforme à l'image que j'ai inscrit au fond de ma conscience. Il n'y a pas une culture mais des cultures, multiples et diverses, ayant chacune son propre système de valeurs, ses codes et ses règles. Il convient alors de définir et de préciser dans quelles mesures , le terme de personne cultivée prend tout son sens, ne pas se limiter à des à priori trop hâtifs car il semble que l'homme ne donne pas spontanément ses meilleurs fruits.

Lui aussi, comme le champ du paysan qui attend patiemment le moment de la récolte , a besoin d'être cultivé . Chaque peuple a une culture , vouloir uniformiser et atteindre cette universalité , serait nier l'autre dans sa diversité culturelle, serait nier l'évidente diversité humaine. Utiliser , par exemple , le quotient intellectuel pour dire qu'on a plus de connaissances ou de logiques qu'un autre individu , c'est refuser de croire en nos potentialités, c'est à dire en nous- mêmes.

Les É gyptiens ont bâti de grandes pyramides à une époque de l'histoire et ont gardé avec eux les secrets de leur savoir-faire, les Chinois ont montré la puissance et le génie de leurs inventions, les Polynésiens renouent aujourd'hui avec leur passé de grands navigateurs.

Tout ceci fait penser que les particularismes culturels ne sont , peut être , que des manières de singulariser une nature humaine une et universelle.

Dans cette perspective,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles