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Explication de texte Alain

Publié le 14/11/2012

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Dans ce texte extrait de « Eléments de Philosophie «, Alain s'intéresse à l'importance du mot et donc du langage qui est une lui-même un système de signes plus précisément les mots dans l'expression des idées. Si les choses sont des objets concrets, palpables, on peut considérer que les idées sont un ensemble de mots et donc d'objets qui en association constituent une pensée, que l'on qualifiera d'idée. Dans quelle mesure la connaissance des mots conduit-elle à la pensée ?Si l'on part du postulat que la connaissance des choses ne suffit pas à former des idées, dans quelle mesure les mots ou l'association de mots contribue-t-elle à humaniser l'individu et/ou élever l'individu ? Désigner les choses par des mots qui ne sont en faites que des signes, enferme la chose dans sa plus simple signification. L'esprit ou la pensée, est cloisonnée autour de l'objet. Empêchant toute forme d'imagination ou d'évasion de l'esprit qui lui permettrait ainsi de former une association d'objets qui permettrait d'aller vers une idée. L'objet et par essence passif, il s'oppose au sujet, il n'existe pas, il n'a pas d'histoire autre que celle que l'esprit veut bien lui attribué. Prenons l'exemple de mon bureau, absurde empilement de plaques achetées chez Kitea, et pourtant une succession de mots, de phrases, d'idées soigneusement choisis lui inventeraient une vie Les idées et les sensations donnent un sens aux choses. Dans ce texte extrait de « Eléments de Philosophie «, Alain s'intéresse à l'importance du mot dans l'expression des idées. On considèrera le mot comme étant un signe linguistique, c'est le mot qui perm...
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« mot qui permet au langage d’exister.

Le langage étant la faculté de communiquer et d’exprimer des choses, mais surtout, ce qui aux yeux d’Alain est le plus important : des idées et des sentiments.

Le langage est le propre de l’Homme, mais ce n’est qu’au prix de l’étude de la langue qui fait référence à un système de signes linguistiques propre à une communauté, que l’Homme pourra exprimer ce qu’il y a de plus important : les idées, et les sentiments.

Pour ce faire, il faut connaitre les choses, elles sont ce qu’il y a de plus concret, c’est elles qui nous entourent, qui constituent notre environnement.

Leur connaissance est nécessaire, car pour pouvoir exprimer quelque chose, il faut savoir la désigner.

Mais seules, les choses ne sont rien.

C’est les mots qui leur donnent un aspect concret, conventionnel qui peut paraitre arbitraire et qui leurs permettent d’exister dans l’univers de l’Homme.

D’après Alain il faut donc parler pour pouvoir penser, les idées se trouvent dans le langage.

C’est donc la maitrise de ce dernier qui permet à l’Homme de faire partie de l’humanité.

Nous nous retrouvons donc confronter au problème suivant : Que sont les idées et comment l’homme pourrait-il les exprimer ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la première partie du texte qui débute de la ligne 1 à la ligne 5.

Dans ce premier temps de l’argumentation, Alain nous livre sa thèse.

Celle-ci pourrait se résumer en quelques mots ainsi : Les choses ne suffisent pas à former des idées.

La pensée n’existerait donc pas sans langage.

Pour mettre en place sa thèse, Alain fait référence à « un homme qui ni connait que les choses », de plus cet homme-là est d’après Alain un homme sans idées.

Les choses et les idées seraient donc des concepts incompatibles, puisque l’homme qui ne discerne que les choses n’a pas d’idées.

Ainsi l’homme qui ne connaitrait que les choses serait donc celui qui ne s’intéresse qu’à ce qui fait partie de l’univers sensible, c’est-à-dire les choses que l’on peut voir, sentir, toucher, entendre ou gouter.

Cet homme-là aurait donc la connaissance du monde qui l’entoure, ou plutôt de ce qui aurait un rapport plus ou moins distant avec sa personne, soit une connaissance que l’on pourrait qualifier de pratique.

L’idée est quant à elle par définition une représentation abstraite, une conception, elle s’oppose donc par définition à la chose qui fait référence à ce qui existe, elle fait partie de l’univers concret.

La chose et l’idée sont donc d’après Alain deux notions inconciliables ce qui justifie le fait qu’un homme qui ne voit que les choses ne peut avoir d’idées.

Pour illustrer sa thèse Alain prend l’exemple de deux enfants.

Un qui ne s’intéresserait qu’aux choses, et un autre qui ne s’intéresserait qu’aux mots.

D’après l’auteur le second serait meilleur que l’autre à tous les niveaux.

Le mot est ici lié au langage par l’auteur.

En effet le langage est composé de signes, qui peuvent être des mots.

C’est justement cette faculté du langage qui permet à l’individu d’exprimer des idées.

L’enfant qui s’intéresse aux mots est pour cette raison « supérieur » à son semblable, mais aussi parce que l’idée est par définition abstraite, et toute représentation abstraite nécessite un raisonnement, elle implique une réflexion, et stimule donc l’esprit.

Cette première partie met donc en évidence la différence entre chose et idées, deux concepts immédiatement opposés par l’auteur.

Il met également en avant le fait que la conception d’une idée passe inévitablement par la maitrise du langage et donc par celle du mot également.. »

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