Explication de texte : Holbach, Système de la nature Chapitre VII

« Certes, le paradoxe de la conscience est de se percevoir elle-même comme immatérielle, alors qu'elle n'est que le résultat de connexions qui se produisent dans le système nerveux. Toutefois, de même que la conscience s'évanouit lorsque le corps entre en sommeil, de même elle disparaitra définitivement à la mort du corps. Antithèse: Idée 1: l'âme est la perfection du moi. Lavelle: il distingue l'âme du moi. L'âme, pour lui, est une possibilité, un idéal qui tente de s'actualiser au cours de l'existence. Elle est le principe qui pousse le moi à agir et à se créer sans cesse, à la fois son origine et son destin. Le moi essaie, tout au long de la vie, de s'égaler à son âme. Mais, borné par l'égoïsme et la finitude, il ne coïncidera 1avec elle qu'à sa mort. Idée 2: l'âme s'incarne dans le corps. l'âme pour se réaliser a besoin d'être incarnée dans un corps. Le corps est l'apparence de l'âme et le moyen par lequel elle communique avec les autres âmes. Cela ne signifie pas qu'elle est limitée par le corps. Elle le transcende au contraire et l'utilise en fonction des valeurs qu'elle veut introduire dans le monde. L'âme est libre, alors que le corps et le monde sont déterminés. Elle est la source de la volonté, du devoir, de l'action. Idée 3: l'âme est immortelle. l'âme qui ne se manifeste plus ne cesse pas d'être.. »