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Explication de Texte Locke

Publié le 15/05/2019

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En général, esprit libre est différent de la volonté libre qui n’existe pas. Dans son Essai philosophique concernant l’entendement humain, Locke s’interroge la liberté des Hommes, le désir des Hommes et la volonté. Plus précisément, il se demande si la volonté et l’esprit sont libres ? Une liberté mal utilisée de l’Homme crée par conséquent des erreurs, l’esprit peut-il agir sur ces erreurs ? Ainsi pourquoi selon lui, on ne peut pas dire que la volonté de l’Homme n’est pas libre ? Et enfin si l’esprit est libre en quoi réside la liberté ? Selon Locke, la liberté de l’esprit réside dans sa capacité à agir sur les objets de désir. Ces objets de désir sont influencés par la volonté qui est eux-mêmes influencés par le malaise. Ainsi, il va dans un premier temps s’interroger sur la question de la volonté et de l’esprit sont-ils libres, l’esprit influence la volonté (l.1 à 7). De plus, la liberté mal utilisée de l’Homme crée des erreurs, où l’esprit peut agir dessus (l.8 à 13). Et enfin, Locke prend position en expliquant que la volonté de l’Homme n’est pas libre selon lui. (l.14 à 18) Dans une première partie, Locke se demande si la volonté et l’esprit sont libres. Dès le début, Locke affirme que l’Homme est assaille d’« un grand nombre de malaises » (l.1). Le malaise est un état de manque et d’inquiétude pour lui, il est « constamment » (l.1) présent chez l’homme, c’est un état perpétuel. Dans le verbe « tenter » il y a une nuance, cela n’est pas systématique. La « volonté » (l.2) est déterminée parce que les malaises ont une influence sur elles. La volonté sous l’influence du malaise va pousser notre choix d’un côté ou d’un autre, pour résoudre ce malaise. Par exemple, une personne va avoir une forte envie de sucre, elle a le choix entre en prendre un ou non, il y a de très forte chance qu’elle le prenne pour combler le manque. Le malaise chez l’homme est une conséquence logique, car il est toujours chez lui. Le plus gros des malaises qui ont le plus d’influence sur la volonté. Cependant, Locke remet ce principe en question « pas toujours » (l.3), ce n’est pas toujours le cas, « car la plupart du temps » (l.4) donc majoritairement, cela ne se passe pas comme ça comme « l’expérience le montre » (l.4), avec l’expérience, il démontre que c’est un fait récurrent et qui a été démontré. Ce que l’expérience montre est que « l’esprit a le pouvoir de suspendre » (l.4). Pour Locke, l’esprit est l’entendement, il représente à lui seul la faculté la plus élevée, au-dessus de tout. L’esprit est une puissance. Une puissance qui peut faire ce qu’elle souhaite, même remettre à plus tard « l’exécution et la satisfaction de n’importe quel désir » (l.5). Selon Locke, l’esprit a le pouvoir de choisir ou non, soit de réaliser un désir, car l’esprit dirige. Un désir est une tension vers ce dont on manque. Parfois, nous avons l’impression d’avoir un désir indéniable et insatiable, alors qu’en réalité, il sera mis au second plan par l’esprit lors de l’arrivée d’un nouveau désir. L’esprit incarne une puissance qui dirige le désir. Par la suite, il évoque la « liberté » (l.6), une liberté qui est caractérisée par l’absence de contraintes et il n’y a rien au dessus de la liberté de l’esprit. Ici, c’est la liberté de l’esprit qu’on nous dépeint. L’esprit prend la liberté d’« examiner (…) comparer » (l.6-7) les désirs, l’esprit en tant que puissance, il choisit. Locke établit de constats : l’esprit est libre, mais la volonté semble déterminer. Or, la liberté de l’esprit occupe une place importante et va venir agir sur la liberté de l’Homme. 

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« grande liberté.

Notre liberté peut nous pousser à réagir sans réfléchir comme acheter un objet sur un coup de tête car nous avons la liberté de le faire mais après nous sommes encombré par celui-ci.

Cette grande diversité a des conséquences, cela peut être bien pour moi, mais pas forcément bon.

Lorsque quelqu’un était résistant durant la guerre, cela était bien moralement mais pas pour lui car il encourait de grands dangers.

Ce mauvais usage est un tard pour l’Homme.

Il évoque nos erreurs par sa pluralité, nous avons un panel d’erreurs possibles très conséquent.

Donc une erreur qui ressort est celle de passer sa vie « à la recherche du bonheur » (l.10).

Le bonheur en grec a pour signification l’absence de trouble alors que l’Homme est un être constamment troubler par nature.

La quête du bonheur n’aurait donc aucun sens, autre que symboliser notre grande liberté et par conséquent nos erreurs.

Ainsi, une des citations connue de Locke qui caractérise bien cette idée est : « La nécessité de rechercher le véritable bonheur est le fondement de notre liberté ».

Il rajoute cependant une condition « dès que l’on brusque la décision de la volonté » (l.10-11), si nous sommes trop impatients cela peut nous porter préjudice car la volonté comme évoquer précédemment nous fait pencher d’un côté ou de l’autre, et si « l’on s’engage trop vite » nous pouvons prendre la mauvaise décision de la volonté.

Il entend par là agir sans réfléchir.

Par conséquent, amener une grande diversité d’erreurs à cause de la précipitation subit par la volonté.

Un exemple concret est lorsqu’on nous demande de faire un choix rapidement, nous n’avons pas forcément le temps de peser les pours et les contres, donc nous avons une chance plus importante de faire une erreur à cause de la contrainte de temps qui nous est donné. Toutefois, d’après Locke, il serait possible d’« éviter » (l.12) le mauvais usage de la liberté.

Grâce « au pouvoir de suspendre l’exécution de tel ou tel désir » (l.12), il fait un retour au pouvoir de l’esprit.

Ce retour à l’esprit explique comment l’Homme serait capable d’éviter les erreurs.

La liberté de l’esprit qui est la faculté la plus élevée d’après Locke a la capacité d’agir sur la liberté de l’Homme et donc sur ces erreurs.

Etant donné, que la puissance de l’esprit dirige le désir alors la liberté de l’esprit est plus puissante que la liberté de l’Homme.

De plus, il affirme que chacun peut « l’expérimenter en lui » (l.13), nous pouvons par exemple remettre un désir a effectué à plus tard et donc procrastiné, ce qui revient à suspendre l’exécution du désir en question.

La liberté suppose donc de nombreuses erreurs où l’esprit peut encore lutter contre.

Locke prend position en affirmant que ce pouvoir permet ainsi d’éviter de brusquer la décision de la volonté, volonté qui ne serait pas libre.

Dans une troisième partie, la volonté n’est pas libre selon Locke.

Après avoir réfuter la volonté libre, il se demande ici, pourquoi la volonté n’est pas libre.

Dès la première phrase, il appuie sur le fait que c’est son avis propre avec « Ceci me semble » (l.14).

Pour Locke, « la source de toute liberté » (l.14) serait « à tort » (l.15) « la volonté libre » (l.15). La liberté serait donc la volonté libre à tort.

La volonté est déterminée par le malaise alors qu’à l’inverse, la liberté est l’absence de contraintes donc d’influence.

La notion de liberté et de volonté s’inscrit ensemble dans un enchaînement d’après Locke.

C’est dans la liberté de l’esprit que réside toute liberté.

L’esprit libre donnerait la volonté libre pour la société, mais Locke s’oppose à cette idée, pour lui la volonté libre et l’esprit libre sont totalement différents.

Après il revient encore sur la puissance de l’esprit avec la « suspension de tout désir » (l.16), il rappelle ce qu’il a affirmé précédemment.

Il évoque que pendant cette suspension, il se produit des choses avant.

La suspension permet de réfléchir à l’action avant, pour satisfaire le désir.

Et cela suite à l’influence du malaise sur la volonté.

Notamment « avant que la volonté ne soit déterminé » (l.16), il articule que la volonté ne serait pas libre mais belle et bien déterminée.

Parler de volonté libre n’a pas. »

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