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Explication du marxisme

Publié le 04/02/2013

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[pic] SOMMAIRE INTRODUCTION 3 A - GENERALITES 4 1/ LA METHODE DE MARX 4 2/ L'ANALYSE DES MARCHANDISES 4 3/ LE CAPITALISME ET LA + VALUE 5 B - L'ACCUMULATION ET LES CRISES 10 1/ La reproduction simple 10 2/ La loi de la baisse tendancielle du taux de profit 12 3/ Les crises dans l'analyse marxiste 13 C - THEORIE DE LA REGULATION 17 La crise de la régulation monopoliste 19 Les perspectives face à la crise de la régulation monopoliste 19 MARX (1818 - 1883) INTRODUCTION La théorie de Marx est une théorie toujours très influente et les économistes anti-marxistes que sont les néo-classiques reprennent certaines de ses pensées. Il a profondément influencé la pensée économique. Schumpeter notamment et sa meilleure histoire de la pensée économique considère que MARX est le plus grand économiste qui ait existé. Marx dont la période s'étale de 1776 à 1849, à commencé à écrire sur l'économie dans les années 1840, à la fin de la pensée classique avec « critique de l'économie politique «. MARX était un philosophe très brillant (à passé une thèse de philosophie en Allemagne sur un penseur grec) et il comptait être professeur de philosophie, mais n'a pas eu de poste, car il écrivait dans une revue « anti-régime «, il était politisé. Plusieurs ?uvres à son actif : « Mesure de la philosophie « qui est un titre ironique parce que critique de Proudon qui avait écrit « Philosophie de la mesure «. Après la philosophie, et un bouquin sur la question juive, MARX a commencé à écrire sur l'économie notamment. Il a été expulsé d'Allemagne, s'est réfugié en France et à écrit en 1844 les « manuscrits «, puis expulsé de France, s'est réfugié en Hollande et a fini en Angleterre. MARX avait crée un journal à Paris « les annales franco-allemandes «, puis un autre ouvrage a vu le jour « Travail salarié et Capital «, puis « Critique de l'économie Politique «, et ses 2 gros pavés (Grundishe) « Fondements pour une critique de l'économie politique « et qui se voulait une ébauche de sa grande ?uvre « Le Capital « qui devait comprendre trois livres. Le livre 1 écrit par lui en entier, le livre 2 a été fini par son ami Engels, le livre 3, on n'en a que des morceaux dont certains avaient été volés par les Russes (à cause des critiques des régimes pseudo- communistes) On a beaucoup de choses sur lui et notamment une lettre célèbre écrite à Engels (il commençait les fondements) extrait : « je suis si avancé dans mes recherches que j'en aurai fini dans cinq semaines avec cette m..... d'économie «.... A - GENERALITES 1/ LA METHODE DE MARX MARX a une méthode qui sur la forme est peu différente de celle des classiques à savoir qu'il utilise une méthode abstracto - déductive, c'est à dire qu'on élabore d'abord une théorie pour en déduire une explication de la réalité. Il affirme que son objectif majeur est de « mettre à nu les lois économiques du développement de la société moderne « Pour développer sa méthode d'analyse des lois du Capitalisme, MARX s'est inspiré de la pensée d'Hegel qui a inventé le concept de dialectique (qui est l'idée que le développement des sociétés se faisaient à travers le conflit de forces contradictoires). MARX a pris comme hypothèse que les racines des conflits dans la société reposent sur la lutte des classes entre les capitalistes et les travailleurs, autrement dit que c'est le moteur de l'histoire des sociétés capitalistes. Mais à partir de cette hypothèse très générale, cela ouvrait la voie à plusieurs types de recherches. Car par exemple, même chez les classiques il y a une lutte des classes entre les propriétaires fonciers et les industriels, les producteurs. L'idée des classiques les a amenés à privilégier l'analyse de la rente, c'est à dire le revenu terrien de la propriété de la terre. MARX s'oppose follement aux classiques et il écrit « Rien ne semble plus naturel que de démarrer par la rente avec la propriété terrienne privée, étant donné que la source de toute production et de toute existence est la terre «. MARX avait déjà vu que les classiques avaient surestimé la rente et d'autre part, il considérait à juste raison que l'agriculture dans les sociétés capitalistes allait devenir de plus en plus une branche de l'industrie, d'où l'hypothèse de MARX pour analyser la société capitaliste : il va partir de l'analyse de ce qu'est le capital qui était ce qu'il appelait « Le pouvoir économique tout puissant de la société bourgeoise « Ce qu'il faut analyser dès le départ, c'est la relation entre les capitalistes et les travailleurs. C'est une relation d'échange banal (si l'on peut dire), classique, au sens ou j'ai un échange entre le capitaliste et le travailleur qui consiste dans le fait que le capitaliste achète une force de travail (pour MARX une puissance de travail) et l'ouvrier reçoit un revenu déterminé, à savoir un salaire. Mais MARX dans le Capital, dès le départ, commence par analyser l'échange, c'est à dire les marchandises d'où le fait que premier chapitre du capital s'appelle « Marchandises « 2/ L'ANALYSE DES MARCHANDISES MARX commence par analyser ce qu'il appelle « la production simple de marchandises «. Cela correspond aux sociétés artisanales, avant l'arrivée du capitalisme, c'est à dire une société ou chaque travailleur est indépendant et ou il possède leur propre outil de production et vendent eux - mêmes leur production et donc où ils échangent avec leur propre producteur des biens venant d'autres artisans. MARX commence par ce type de société car il veut montrer qu'on ne peut pas analyser les échanges que de manière quantitative mais que les relations d'échange se font dans des relations sociales particulières (rapports sociaux particuliers) MARX va analyser la valeur d'échange, ne portant très peu d'intérêt (comme les classiques) à la valeur d'usage, bien que comme chez les classiques, MARX considère qu'un produit pour avoir une valeur d'échange doit avoir une certaine valeur d'usage (c'est un préalable). La relation d'échange exprime le fait que les producteurs produisent pour avoir des revenus pour acheter d'autres produits et donc ils travaillent les uns pour les autres. Leur travail a donc un caractère social. Valeur d'échange - valeur travail : Théorie selon laquelle les valeurs d'échange sont régulées par le montant de travail incorporé. MARX reprend cette théorie mais avec 2 différences : Première différence : MARX prend en compte le fait que vous pouvez avoir des travailleurs qui travaillent plus ou moins intensément : exemple : une entreprise avec un produit qui prend 4h et un autre 6h; le prix des marchandises ne va pas être proportionnel au montant de travail, mais au montant de travail socialement nécessaire. Le produit n° 2 ne sera pourtant pas plus cher. Deuxième différence : le degré de qualification de la main d'?uvre. (RICARDO avait aussi vu le problème du qualifié et non qualifié). MARX considère qu'il n'est pas évident que les écarts de salaire reflètent les écarts de productivité. Comment il fait pour intégrer les différences de qualification dans la valeur travail : il considère que si un travailleur a une certaine qualification c'est parce qu'il est allé à l'école ou qu'il a été formé par un professionnel, d'où l'idée de MARX, qu'un travailleur qualifié dépense non seulement son propre travail, mais aussi indirectement une partie du travail de ces professeurs ou formateurs. Par exemple, un travailleur travaille 100 000 heures et qu'il a subi 50 000 heures de formation, son heure doit être comptée à 1.5 x 100 000 heure. Le non qualifié reste à 100 000 heures. Le travail complexe est donc un multiple du travail simple d'où le fait que toutes les heures de travail doivent être ramenées à du travail simple. Dernière chose sur la valeur travail : La prise en compte de la demande par MARX : Il considère que les marchandises ne peuvent se vendre à leur valeur travail, que si elles ont une valeur d'usage (suivant une certaine demande). La valeur d'usage est un pré-requis . MARX n'a pas développé d'analyse de la demande, il se fout un peu de la demande. Pourquoi ? 3 raisons : Pour lui, le capitalisme n'est pas un système, une société qui est orienté vers la satisfaction des besoins des consommateurs. Système fonctionne à travers la recherche d'un profit maximum. Le moteur du système n'est donc pas la demande mais bien la recherche du profit. La demande est fortement influencée par la distribution des revenus, qui elle - même dépendante de la structure des classes de la société ; Une phrase de MARX « Ce qui révèle le principe de la demande, c'est essentiellement le rapport de la + value globale sur les salaires et la division de la + value entre ces différentes parties (intérêts, profits, rente foncière) Dernière raison, pour MARX le désir des consommateurs ne ressort pas de besoins naturels (même s'il y a quelques besoins nécessaires), mais les désirs des consommateurs sont pour lui la résultante du développement technique et organisationnel de la société. Autrement dit nos désirs dépendent de la société dans laquelle on vit d'où la fameuse citation de MARX « Le mode de production matériel détermine le caractère général des processus sociaux, politiques et spirituels de la vie. Ce n'est pas la conscience des gens qui détermine leur existence mais au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience « Cette position, on la retrouve chez beaucoup d'autres grands économistes comme Keynes et Schumpeter. Citation de Schumpeter dans « business cycles « : « Nous partons de l'hypothèse que l'initiative des consommateurs dans le changement de leurs goûts -ce que la théorie appelle la fonction d'utilité - est négligeable et que tout changement dans les goûts des consommateurs est dépendant et porté par l'action des producteurs « ces derniers façonnent donc les consommateurs 3/ LE CAPITALISME ET LA + VALUE a) La spécificité du capitalisme c'est qu'à la différence du système de production simple de marchandises, les moyens de production n'appartiennent qu'à quelques individus (différent de l'artisanat), les autres individus réalisant le travail et surtout c'est que les moyens de production, c'est à dire les machines notamment mais aussi la force de travail sont des marchandises qui s'échangent sur les marchés, autrement dit, les travailleurs ne sont que des marchandises. Pour MARX, le capitalisme, c'est le salariat. (force de travail contre salaire donné en acceptant l'autorité). MARX schématise le circuit économique : il compare le circuit dans l'artisanat et le capitalisme. Dans l'artisanat : le circuit économique, c'est à dire son fonctionnement, il le résume par le circuit MAM (Marchandises - Argent - Marchandises) Dans le capitalisme le circuit est : AMA, (Argent, Marchandises, Argent) ; on pourrait même dire AMM'A. (Car Argent au départ, Marchandises (force de travail ou capital fixe), puis Marchandises, mais fabriquées, et enfin Argent fourni par la vente des marchandises fabriquées et vendues, soit M'). Pour MARX, c'est un processus sans fin : car tout d'abord A' est supérieur à A et que A'- A est la plus value que font les capitalistes, autrement dit, c'est le revenu net du ca...

« SOMMAIRE INTRODUCTION ................................................................................

3 A – GENERALITES ............................................................................

4 1/ LA METHODE DE MARX ....................................................................................................

4 2/ L’ANALYSE DES MARCHANDISES ..................................................................................

4 3/ LE CAPITALISME ET LA + VALUE ...................................................................................

5 B - L’ACCUMULATION ET LES CRISES ...................................

10 1/ La reproduction simple ..........................................................................................................

10 2/ La loi de la baisse tendancielle du taux de profit .................................................................

12 3/ Les crises dans l’analyse marxiste .........................................................................................

13 C - THEORIE DE LA REGULATION ...........................................

17 La crise de la régulation monopoliste ....................................................................................

19 Les perspectives face à la crise de la régulation monopoliste ...............................................

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