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FAUT-IL AVOIR PEUR DU PROGRÈS TECHNIQUE ?

Publié le 11/04/2009

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technique

  • LA PROBLEMATIQUE

 

1 . Implications, sous-entendus, présupposés du sujet

 

-        La question posée suppose :

 

a)     que le progrès technique est bel et bien l’objet d’une inquiétude et qu’il existe donc une véritable technophobie ; il conviendra d’explorer les formes que revêt cette technophobie ambiante, en distinguant notamment une technophobie éternelle et une technophobie contemporaine (V. votre cours);

 

b)     que si cette technophobie correspond à une réalité dont il s’agira de dévoiler les causes, une telle crainte est-elle justifiée, légitime ? A-t-on vraiment des raisons sérieuses d’avoir peur du progrès technique ? Si oui, la peur est-elle pour autant le meilleur remède pour pallier les défauts, les méfaits réels ou supposés du progrès technique ? A noter que la question ne concerne pas tant la peur de la technique en général que l’inquiétude que semble générer le progrès technique.

 

-        La dissertation devra donc porter très précisément non pas sur le progrès technique en tant que tel mais sur le sentiment, la représentation que ce progrès technique suscite. Encore une fois, la problématique est guidée par les termes mêmes du sujet.

 

 

     2. Recherche du domaine d’étude où le sujet prend sens

 

-        Domaines concrets : psychologique (la peur comme phénomène psychologique lié à la représentation que le sujet se fait de la réalité), technique ou scientifique (il s’agira d’évoquer les progrès les plus spectaculaires de la technique qui semblent générer les peurs les plus vives), moral (idée d’une éthique de la peur).

 

          3.  Questionnement du sujet

 

-        Questions centrales que fait naître le sujet (jeter sur le papier toutes les questions que le sujet suscite en nous; trier ensuite ces questions, en les regroupant autour de trois ou quatre grandes interrogations) : comment se fait-il que les progrès les plus spectaculaires de la puissance technique engendrent la peur ? De quoi précisément a-t-on peur ? Est-ce vraiment le progrès technique qui est à l’origine des fléaux qui rongent le monde contemporain ? Savoir de quoi on a peur dans le progrès technique, n’est-ce pas déjà ne plus en avoir peur ?

 

          4. Choix du problème fondamental

 

-        Plusieurs formulations étaient évidemment possibles, à condition d’insister sur le fait que le problème fondamental soulevé par l’intitulé du sujet concerne la valeur de la technophobie.

 

1)     Face aux risques et aux méfaits inhérents au progrès technique, le sentiment de peur est-il susceptible de provoquer une réaction salutaire de limitation et de responsabilisation ?

 

2)     Une éthique de la peur constitue-t-elle le remède efficace contre les imperfections et les dangers liés au progrès technique ? Ou bien : la généralisation de la peur est-elle de nature à résoudre les problèmes réels engendrés par le progrès technique ?

 

3)     Quelle est la valeur de la technophobie contemporaine ?

 

5. Détermination de l’enjeu

 

-        Pour appréhender avec lucidité le progrès technique, il convient peut-être de faire le deuil de l’idée de progrès par la technique, afin de ne pas verser dans celle de la technique cause de tous nos maux. Si l’on veut que le progrès technique soit à visage humain, ne faut-il pas substituer au sentiment irrationnel de peur une réflexion lucide sur l’avancée de la techno-science et sur le nécessaire contrôle que l’homme contemporain doit avoir sur ce progrès technique ?

 

 

6. Choix de l’idée directrice devant guider la dissertation

 

-        Nous essaierons de montrer que la technophobie relève davantage d’un fantasme et d’une ignorance concernant la technique que d’une attitude responsable. Une éthique ne saurait constituer un remède efficace contre les malheurs qu’on attribue au progrès technique.

 

I - LECTURE DU SUJET

II - LA PROBLÉMATIQUE

III) PLAN DÉTAILLE

 

I) Il faut avoir peur du progrès technique

A) La technophobie

B) Des raisons d’avoir peur : le grand méchant loup

C) Une éthique de la peur

 

II) La peur du progrès technique est sans fondement réel

A) L’éthique de la peur : une démagogie

B) Défense du progrès technique

 

III) Une éthique du progrès technique plutôt qu’une éthique de la peur

B) La question de la responsabilité

C) Les effets humanisants de la technique

 

technique

« - Le verbe « falloir » est particulièrement important ici ; il nous oriente dans deux directions : la peur du progrès technique se fonde-t-elle sur une réalité objective, auquel cas ne pas le redouter reviendrait à fairepreuve d'aveuglement, voire d'irresponsabilité ? La peur du progrès technique ne relève-t-elle pas d'uneexigence éthique, de sorte qu'il conviendrait d'envisager, face aux méfaits du progrès technique, uneéthique de la peur, une éthique par la peur (la thèse de Hans Jonas, évoquée dans le cours sur la technique,semble donc constituer un passage obligé – le choix des références est commandé par le sens du sujet et laproblématique). II - LA PROBLEMATIQUE 1 .

Implications, sous-entendus, présupposés du sujet - La question posée suppose : a) que le progrès technique est bel et bien l'objet d'une inquiétude et qu'il existe donc une véritable technophobie ; il conviendra d'explorer les formes que revêt cette technophobie ambiante, en distinguantnotamment une technophobie éternelle et une technophobie contemporaine (V.

votre cours); b) que si cette technophobie correspond à une réalité dont il s'agira de dévoiler les causes, une telle crainteest-elle justifiée, légitime ? A-t-on vraiment des raisons sérieuses d'avoir peur du progrès technique ? Si oui,la peur est-elle pour autant le meilleur remède pour pallier les défauts, les méfaits réels ou supposés duprogrès technique ? A noter que la question ne concerne pas tant la peur de la technique en général quel'inquiétude que semble générer le progrès technique. - La dissertation devra donc porter très précisément non pas sur le progrès technique en tant que tel mais sur le sentiment, la représentation que ce progrès technique suscite.

Encore une fois, la problématique est guidée par les termes mêmes du sujet. 2.

Recherche du domaine d'étude où le sujet prend sens - Domaines concrets : psychologique (la peur comme phénomène psychologique lié à la représentation que le sujet se fait de la réalité), technique ou scientifique (il s'agira d'évoquer les progrès les plusspectaculaires de la technique qui semblent générer les peurs les plus vives), moral (idée d'une éthique de lapeur). 3.

Questionnement du sujet - Questions centrales que fait naître le sujet (jeter sur le papier toutes les questions que le sujet suscite en nous; trier ensuite ces questions, en les regroupant autour de trois ou quatre grandesinterrogations) : comment se fait-il que les progrès les plus spectaculaires de la puissance techniqueengendrent la peur ? De quoi précisément a-t-on peur ? Est-ce vraiment le progrès technique qui est àl'origine des fléaux qui rongent le monde contemporain ? Savoir de quoi on a peur dans le progrès technique,n'est-ce pas déjà ne plus en avoir peur ? 4.

Choix du problème fondamental - Plusieurs formulations étaient évidemment possibles, à condition d'insister sur le fait que le problème fondamental soulevé par l'intitulé du sujet concerne la valeur de la technophobie. 1) Face aux risques et aux méfaits inhérents au progrès technique, le sentiment de peur est-il susceptible de provoquer une réaction salutaire de limitation et de responsabilisation ? 2) Une éthique de la peur constitue-t-elle le remède efficace contre les imperfections et les dangers liés au progrès technique ? Ou bien : la généralisation de la peur est-elle de nature à résoudre les problèmes réels. »

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