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Faut-il respecter la nature ?

Publié le 17/01/2022

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OUI Les mouvements écologistes répondent positivement à la question précédente. Ils mettent en accusation notre mode de développement économique (le productivisme), ses moyens et conditions (les sciences et les techniques), et le mode de vie qui l'accompagne (privilégiant la possession des biens matériels sur la convivialité des rapports sociaux). Insistant sur l'appartenance de l'homme à la nature et sur sa dépendance à son égard, ils proposent une vaste réorientation de la production industrielle (d'autres manières de produire et de consommer) pour respecter les contraintes propres aux équilibres écologiques. Leur projet général est d'« habiter raisonnablement la nature « sans en bouleverser l'ordre de manière catastrophique.

NON

Exiger de respecter l'ordre naturel relève d'une double erreur. - Cela présuppose l'existence d'un ordre naturel jugé immuable et intangible. Or, un tel ordre n'existe pas : la nature telle que nous la connaissons résulte d'une longue série de transformations auxquelles ont contribué des millénaires de travail humain. - Cela conduit à attribuer à l'industrialisation des effets ravageurs qui sont bien plutôt ceux de certains rapports sociaux : tant que le développement des forces productives aura pour but principal l'enrichissement et/ou la puissance d'une minorité et non pas de satisfaire des besoins sociaux, ce développement prendra inévitablement des formes destructrices.  

Face à la crise écologique, l'exigence essentielle n'est donc pas de respecter un hypothétique ordre naturel mais de permettre à l'humanité de se rendre maître de son action sur la nature, en transformant les rapports sociaux qui orientent et structurent cette action.

 

Cette question prend une nouvelle dimension à l’heure où il est évident que l’on doit respecter la nature et la protéger. Encore faut-il savoir pourquoi il faut le faire. Beaucoup ne pense pas qu’on doit respecter la nature car elle est le seul lieu de vie que possède l’homme. Il ne faut pas oublier que la nature a des dimensions culturelles, qu’elle peut être le lieu du sacré ou tout simplement parce qu’elle est belle et qu’elle possède des qualités esthétiques. Il n’est donc peut être pas superflu de rappeler les principales qualités de la nature qui valent qu’on la respecte.

 

« tomber.Car ce qu'il y a de tout à fait remarquable dans le texte, c'est que le projet de domination technicienne de la naturene concerne pas que la nature extérieure et l'exploitation des ressources naturelles.

La « philosophie pratique » estutile « principalement aussi pour la conservation de la santé ».

Le corps humain lui aussi, dans ce qu'il a de naturel,est objet de science, et même objet principal de la science.

« S'il est possible de trouver quelque moyen qui rendeles hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit lechercher.

»La véritable libération des hommes ne viendrait pas selon Descartes de la politique, mais de la technique et de lamédecine.

Nous deviendrons « plus sages & plus habiles », nous vivrons mieux, en nous rendant « comme maîtres &possesseurs de la nature ».

La science n'a pas d'autre but. On ne respecte plus la nature mais on l'exploite.17e : naissance des sciences expérimentales, éclosion de la technique industrielle. 3.

Seul l'homme est digne de respect « Le respect s'applique toujours etuniquement aux personnes, jamais aux choses » dira Kant, qui distingue lesêtres doués de raison (les hommes), et les autres non doués de raison (leschoses), dont la nature.

L'homme est ainsi toujours une fin et jamais unmoyen.

Par contre, les choses sont un moyen au service de l'homme. La personne est ce qui se distingue de la chose, comme la fin se distinguedes moyens.

Tout être dont l'existence ne dépend pas de la libre volonté,mais de la nature, n'a qu'une valeur relative, c'est-à-dire en rapport avecautre chose que lui-même.

Les êtres naturels sont des choses.

Les êtresraisonnables, c'est-à-dire capables d'agissements libres, sont des personnes,c'est-à-dire des fins en soi.

Ils ne peuvent servir simplement comme moyens,et par suite limitent notre libre activité, puisqu'ils sont l'objet d'uninconditionnel respect.

La personne est une fin objective, dont l'existencemême est une fin en soi, qui ne peut être remplacée par aucune autre.

Étantfin en soi, on lui doit un absolu respect.

La personne humaine est la seulevaleur absolue existante, il n'y en a pas d'autres sur le plan pratique.L'impératif catégorique pour toute volonté humaine repose donc sur leprincipe que : "La nature raisonnable existe comme fin en soi." C'est ainsi quenous devons nous représenter notre propreexistence ainsi que celle d'autrui, et ce principe doit sous-tendre toutes nosactions.

La moralité, soit l'usage de la raison dans le domaine pratique, repose par conséquent sur la maxime suivante : "Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personneque dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme unmoyen." III.

CONCLUSION Il n'est plus aujourd'hui question de diviniser la nature mais de la sauver.

L'homme a compris que cette nature qu'ilexploite le fait vivre et que, s'il l'abîme trop, il sera lui-même abîmé.

Couper ou brûler trop de forêts agit sur le climatet sur l'oxygène, donc sur l'homme.

L'homme doit désormais penser à la survie de l'humanité et pour cela doitobligatoirement y associer la vie de la nature.PROTÉGER LA NATURE = PROTÉGER L'HUMANITÉ. »

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