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Grand oral du bac : LA MÉTAPHYSIQUE

Publié le 29/01/2019

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À partir de L'Être et le Temps, Martin Heidegger (1889-1976) s'interroge sur le problème de l’ontologie, lié selon lui à la question centrale de la temporalité de l’être, et donc à sa condition d’être mortel.

peu son essence. Face à l’Être immuable de Pâr-ménide et à l’Être en devenir d’Héraclite, Sartre, à la suite de G. W Friedrich Hegel, introduit l’idée de l’Être se constituant par l’action.

 

Métaphysique et science

 

La métaphysique va connaître une évolution profonde avec les progrès scientifiques qui s’opèrent du XVIIe au XIXe siècle. Les découvertes de Galilée, puis de Newton, ainsi que celles de Darwin sur l’évolution des espèces introduisent l’idée selon laquelle l’Univers s’achemine à partir d’une origine précise vers une fin inéluctable. Cette conception sonne le glas des idées scientifiques héritées de l’Antiquité et propulse la science dans l’ère moderne. Cette première révolution scientifique est empreinte de l’idée selon laquelle l’homme peut parvenir à la connaissance par le biais de la science, et peut désormais agir sur la nature et la maîtriser. La place de la métaphysique, centrale dans les conceptions antérieures, devient secondaire face à la prédominance du discours scientifique. Kant assigne à la métaphysique un rôle subalterne, puisqu’elle est de l’ordre de la spéculation, tandis que la science est basée sur des mesures et des théories vérifiables.

 

C’est paradoxalement de la science elle-même que va naître la réhabilitation de la métaphysique au XXe siècle. Le dogme scientifique newtonien est ébranlé par deux découvertes majeures: la mécanique quantique de Planck, introduisant une conception nouvelle de la matière, et la théorie de la relativité d’Einstein, redéfinissant l’espace et le temps, amènent à réfuter l’idée selon laquelle la science est en mesure de rendre compte de la totalité du réel, et replacent le questionnement métaphysique au centre du débat scientifique et philosophique contemporain. La science et la métaphysique ont désormais en commun de s’interroger sur des objets qu’il est impossible de percevoir dans le monde réel (l’âme, Dieu, les origines du monde) et, par conséquent, de mesurer.

« La métaphysique sophes voient dans l'impossibilité de penser sa propre mort la preuve de l'immortalité de l'âme.

Si nous ne parvenons pas à imaginer la mort de notre âme, c'est qu'en réalité elle continue d'exister après notre mort physique.

Les religions ne cessent d'élaborer des systèmes permettant d'apporter des réponses à ces questions.

La rencontre entre la philosophie grecque et le christianisme va profondément bouleverser l'approche de la métaphysique, en plaçant au centre de la question des origines un dieu unique, omniscient et omnipotent, principe de toutes choses.

La conséquence de cette concep­ tion est de renvoyer l'homme à lui-même en tant qu'individu, en définissant comme champ de sa liberté son entendement, c'est-à.. »

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