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HOBBES: Les enfants sont fidèles à leur règle...

Publié le 04/04/2005

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Les enfants sont fidèles à leur règle, alors que les hommes ne le sont pas... cela eût dépendu de celui à qui cela importait. HOBBES

L'examen de l'histoire des sciences, comprise comme recherche de la vérité mise en oeuvre propos des différents domaines d'études où elle peut se déployer, fait apparaître des différences sans doute significatives. Les mathématiques - et notamment la géométrie - semblent s'être constituées assez vite, et avoir rencontré moins de « résistances « de type psychologique ou affectif, que d'autres connaissances, comme celles qui touchent plus directement aux intérêts et aux désirs des hommes. Comment en rendre compte ? Une réflexion sur les enjeux existentiels de la vérité - notamment lorsque celle-ci dérange, - peut éclairer ce constat. L'étude d'un texte de Hobbes va nous permettre d'engager la réflexion sur ce point.

  • 1 L'intérêt transgresse les règles
  • 2 L'exception des mathématiques
  • 3 Connaissance et passions.
hobbes

« quelque peu scandaleux.Il n'a cependant rien perdu de sa pertinence: le xxe siècle a fourni des exemples caricaturaux de ce qu'ilaffirme.

Ainsi le stalinisme a suscité l'opposition, stupide mais politiquement «efficace», entre «sciencebourgeoise» et «science prolétarienne» — et le régime nazi a de son côté tenté d'élaborer une science«aryenne», pure de toute influence juive ou cosmopolite, qui devait justifier son pouvoir.La science ne se déploie pas à l'écart des enjeux sociaux.

Elle constitue aujourd'hui un domaine dont ladimension politique, ou idéologique, n'est pas contestable.

D'où la possibilité permanente de ses dérives auservice du pouvoir en place. HOBBES (Thomas).

Né à Malmesbury en 1588, mort à Hardwick en 1679. Il fit ses études à Oxford et devint précepteur du jeune comte de Devonshire qui, plus tard, devait lui confier aussil'éducation de son propre fils.

Il fit deux longs voyages en Europe, vécut à Paris de 1640 à 1651, y fréquenta le P.Mersenne, puis rentra en Angleterre.

La Chambre des Communes exigea qu'il ne publiât plus aucun livre, après avoirvivement attaqué Léviathan en 1667.

La fin de la vie de Hobbes fut occupée par des controverses avec lesmathématiciens.

— L'oeuvre de Hobbes est une théorie et une apologie fort logiques du despotisme.

Toutes lessubstances sont corporelles et la vie est mouvement.

Le désir, fondement du monde animal, est égoïste et guidé parl'intérêt.

Il n'y a ni amour ni accord possible entre les hommes ; ceux-ci sont naturellement insociables et méchants.L'état de nature, c'est la guerre de tous contre tous.

Mai les hommes, qui considèrent que la paix est le plus granddes biens, confèrent tous leurs droits à un seul souverain.

Ils remplacent l'ordre mécaniste naturel par un ordremécaniste artificiel, qui leur convient mieux : c'est l'État.

Le salut de l'État s'identifie avec le salut du souverain.

Lasouveraineté absolue d'un seul homme crée un déséquilibre qui assure la stabilité.

Le souverain établit les lois etdéfinit la justice, se plaçant ainsi au-dessus d'elles.

Le bien et le mal dépendent de ses décisions ; la vraie religionest celle qu'il autorise.

Ainsi, les hommes sont libres et heureux, puisqu'ils peuvent agir à leur gré dans le cadre deslois.

Le souverain absolu n'est pas un tyran arbitraire le tyran est l'esclave de ses passions, alors que le souverainen est délivré par le caractère absolu de son pouvoir.

Car les passions résultent de la finitude humaine.

En somme,le pouvoir du souverain est légitime parce qu'absolu.

La pensée de Hobbes a eu une influence incontestable surHegel.. »

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