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Humanisme et machinisme.

Publié le 15/09/2014

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humanisme

L'humanisme moral et politique. — De nos jours « hu­manisme « ne désigne pas une théorie particulière, mais une tendance largement répandue à considérer l'homme comme la valeur suprême, tout le reste devant être ordonné à son bien. Quel bien ? Non pas la satisfaction des tendances qui lui sont communes avec l'animal, mais le développement des facultés qui lui sont propres : l'intelligence et la raison, une sensibilité délicate se portant vers les vraies valeurs, la volonté et le caractère qui rendent maître de soi... Etre vraiment homme : voilà l'idéal visé par l'humanisme que nous avons à confronter avec le machinisme

humanisme

« devrons y revenir - il n'est pas sans rapports avec lui; mais il comporte autre chose que la culture résultant de la fami­ liarité avec les littératures classiques.

B.

L'humanisme philosophique.

- Le suffixe " isme ,, indi­ que souvent une théorie ; « humanisme ,, devrait donc, norma­ 'lement, être un terme de la philosophie.

Or les philosophes n'en firent pas grand usage.

Un seul, et qui ne fit pas école, donna ce nom à sa doctrine : !'Anglais F.C.S.

Schiller (1868-1937) qui reprit à son compte le principe de Protagoras: l'homme est la mesure de toutes choses, principe qui s'applique surtout à la notion de vérité: est vrai ce qui répond aux besoins de l'homme.

Cette théorie de la vérité n'a rien à voir avec le machinisme.

Mais il n'en est pas de même de l'adage de Protagoras qui, en un autre sens, exprime assez bien l'essentiel de l'huma­ nisme qui est ici en question et qu'il nous reste à définir.

C.

L'humanisme moral et politique.

- De nos jours « hu­ manisme " ne désigne pas une théorie particulière, mais une tendance largement répandue à considérer l'homme comme la valeur suprême, tout le reste devant être ordonné à son bien.

Ouel bien ? Non pas la satisfaction des tendances qui lui sont communes avec l'animal, mais le développement des facultés qui lui sont propres: l'intelligence et la raison, une sensibilité délicate se portant vers les vraies valeurs, la volonté et le caractère qui rendent maître de soi ...

Etre vraiment homme : voilà l'idéal visé par l'humanisme que nous avons à confronter avec le machinisme.

L'instruction -de quelque ordre qu'elle soit -ne saurait suffire à le réaliser: former l'homme est avant tout l'œuvre de l'éducation, familiale d'abord, puis sociale et personnelle.

L'humanisme littéraire est bien formateur: il contribue à la connaissance de l'homme, affine l'intelligence et la sensibi­ lité; favorise les rapports humains ...

Mais la formation qu'il donne n'est pas complète ; d'une culture exclusivement litté­ raire peut même résulter un type d'homme dépourvu de cer­ tains caractères essentiels de l'idéal humain : la sensibi 1 ité se développe au détriment des fonctions rationelles et du vouloir, le souci de bien dire l'emporte sur la vérité et le sérieux de ce qui est dit ...

Il y a souvent pas mal d'enfantillage chez l'homme de lettres.

De là l'utilité, du point de vue de l'humanisme dont nous parlons, de deux autres moyens de formation : d'une part, les. »

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