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Idéalisme métaphysique et idéalisme moral.

Publié le 23/08/2015

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Nous retrouvons la même affirmation de la prééminence de l'esprit dans l'idéalisme moral, mais sur le plan de l'action. Cette affirmation s'incarne ici dans l'idée de valeur, et « l'idéal moral « n'est pas autre chose que l'ensem­ble des valeurs reconnues par la conscience. Or les valeurs sont essentielle­ment choses d'esprit. La valeur n'est pas un donné; un de ses caractères essentiels est sa transcendance par rapport à l'ordre des faits (Précis, Ph. II, § 128 A; Sc., § 109 A; M., § 194 A) : elle transcende les faits comme « ce qui doit être « dépasse ce qui est. « L'expérience et l'histoire, écrit RENOUVIER (cf. ibid., Ph. II, § 123; Sc. § 104; M., § 189), sont plus loin de représenter les lois de la morale que la nature ne l'est de réaliser exactement les idées mathé­matiques « (elles aussi idéales en un certain sens).

C'est pourquoi l'idéalisme moral s'oppose à toutes les doctrines : eudé­monisme (Ibid., Ph. II, § 138; Sc., § 111; M., § 204), utilitarisme (Ph. II, § 161 B; Sc., § 115 B; M., § 226 B), existentialisme (Ph. II, § 128 B et 130 A; Sc., § 109 B et 119 A; M., § 194 B et 196 A), etc., qui rabattent la valeur sur le plan de la simple facticité. Il se refuse à réduire une notion telle que celle du droit (Ph. II, § 143-145; Sc., § 129-131; M., § 209-211) à des réalités empi­riques comme la force, le besoin ou même l'intérêt, de même que la notion de 

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