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Il n'y aura de fin aux malheurs des Etats que quand les philosophes auront en main la puissance politique ou quand les souverains se consacreront vraiment à la philosophie. Que pensez-vous de cette formule de Platon ?

Publié le 04/04/2012

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Au regard des différents troubles politiques que connaissent et qu’ont toujours connus nos Etats, il semble opportun et même nécessaire de porter une réflexion critique sur la manière de gouverner de nos hommes politiques. Il n’ya qu’à voir la tyrannie, la corruption, les détournements de fonds publics et bien d’autres tares de nos dirigeants pour se rendre compte de leur insuffisance à conduire le peuple dans le bonheur. Ils semblent imposer des lois qu’eux-mêmes sont incapables de respecter. Pourtant Jean Jacques Rousseau dans son Discours sur l’économie politique affirmait : « Le plus pressant intérêt du chef, de même que son devoir le plus indispensable, est donc de veiller à l'observation des lois dont il est le ministre, et sur lesquelles est fondée toute son autorité «. Pour lui le chef doit, avant de faire observer les lois aux citoyens les respecter en premier. Ce qui permettra d’exercer aisément son autorité sur ceux-ci sans avoir recours au moyen violent pour leur imposer le respect des lois. Dans une telle situation, il y a réellement lieu de s’interroger sérieusement sur qui est capable de diriger en toute justice nos Etats. Dans le même sens, c’est sans doute marqué à son époque par une cité athénienne avec ses chefs corrompus, démagogues et même tyrans, et  pour tenter de trouver une réponse à ce questionnement que Platon proposait la philosophie comme seul moyen pour diriger et par conséquent des « philosophes-rois « ou des « rois-philosophes « comme seuls capables de mener à bien un Etat. 

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« 2 Au regard des différents troubles politiques que connaissent et qu’ont toujours connus nos Etats, il semble opportun et même nécessaire de porter une réflexion critique sur la manière de gouverner de nos hommes politiques.

Il n’ya qu’à voir la tyrannie, la corruption, les détournements de fonds publics et bien d’autres tares de nos dirigeants pour se rendre compte de leur insuffisance à conduire le peuple dans le bonheur.

Ils semblent imposer des lois qu’eux-mêmes sont incapables de respecter.

Pourtant Jean Jacques Rousseau dans son Discours sur l’économie politique affirmait : « Le plus pressant intérêt du chef, de même que son devoir le plus indispensable, est donc de veiller à l'observation des lois dont il est le ministre, et sur lesquelles est fondée toute son autorité ».

Pour lui le chef doit, avant de faire observer les lois aux citoyens les respecter en premier.

Ce qui permettra d’exercer aisément son autorité sur ceux-ci sans avoir recours au moyen violent pour leur imposer le respect des lois.

Dans une telle situation, il y a réellement lieu de s’interroger sérieusement sur qui est capable de diriger en toute justice nos Etats.

Dans le même sens, c’est sans doute marqué à son époque par une cité athénienne avec ses chefs corrompus, démagogues et même tyrans, et pour tenter de trouver une réponse à ce questionnement que Platon proposait la philosophie comme seul moyen pour diriger et par conséquent des « philosophes-rois » ou des « rois- philosophes » comme seuls capables de mener à bien un Etat.

Il affirmait ainsi dans la République : « il n’y aura de fin aux malheurs des Etats que quand les philosophes auront en main la puissance politique ou quand les souverains se consacreront vraiment à la philosophie ».

Qu’est ce qui peut expliquer cette affirmation de Platon ? Autrement dit, qu’est ce qui fait du philosophe le seul capable de bien diriger un Etat ? Le philosophe, bien que considéré comme le modèle de l’homme sage et maître de soi, n’est-il pas faillible en matière de gouvernement ? Platon en faisant une telle affirmation avait surement vécu dans une cité où les dirigeants ne répondaient pas aux attentes des citoyens.

Il se demandait quel pouvait être le moyen pour établir un Etat idéal, plus juste et vivable.

Il évoque ici la théorie des "philosophes-rois".

La théorie des rois-philosophes ou des philosophes-rois est exposée dans La République de Platon.

Dans l'Allégorie de la caverne, le prisonnier libéré représentant le philosophe doit (c'est son devoir), au risque de sa vie, retourner dans la caverne pour gouverner les autres et les guider vers la connaissance.

Platon pense qu'il n'est rien de pire que d'être gouverné par. »

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