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Introduction à la philosophie (cours)

Publié le 05/01/2020

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philosophie

Introduction

Il est très difficile de donner une définition, même sommaire, de la philosophie sans référence à des textes philosophiques classiques ou contemporains. Le mot de philosophie évoque à notre esprit les noms d'un Platon, d'un Descartes, plus récemment d'un Jean-Paul Sartre, connus même de ceux qui n'ont pas lu leurs œuvres. Nous savons aussi que cette discipline est enseignée dans les lycées et les universités et qu'il lui est parfois reproché, à tort ou à raison, de se livrer à des constructions intellectuelles trop abstraites et d'être animée d'un esprit de système excessif. Mais on lui reconnaît souvent en même temps la capacité de développer l'esprit critique. Nous essaierons de la préciser en lisant des passages de quelques grands auteurs. Auparavant, proposons quelques repères.

 

ACCEPTIONS COURANTES DU MOT PHILOSOPHIE

La langue courante utilise le mot « philosophie » sans référence directe à la discipline elle-même. Le rappel de quelques usages permettra d'éviter des confusions :

 

- L'expression « prendre les choses avec philosophie » signifie garder son calme, sa sérénité au milieu des tracas de la vie quotidienne et même malgré des maladies ou des revers de fortune. La philosophie est ici une sorte de sagesse qui s'accommode des événements qu'elle ne peut pas changer. Cette sagesse est un souvenir, devenu très vague, d'un idéal de maîtrise de soi remontant à l'antiquité gréco-latine (école stoïcienne).

 

- Le terme de philosophie désigne fréquemment les principes les plus généraux d'un plan d'action, d’un programme politique, d'une loi, etc. C'est ainsi qu'une journaliste commentera la « philosophie » d'un homme d'État, telle qu'elle se dégage, dans les grandes lignes, de ses actes et de ses paroles.

 

- La philosophie d'un groupe social, d'une population est sa « vision du monde », vision du monde qui ne s'exprime pas forcément dans une doctrine rationnellement exposée, mais que des observateurs peuvent tirer des comportements habituels et des croyances communes à cette population ; le mot « idéologie » pourrait alors aussi être utilisé (bien que souvent péjoratif).

 

Ces acceptions restent très floues : elles impliquent une certaine cohérence des attitudes, des opinions ou des actions, mais sans le travail de justification interne et la rationalité critique qui caractérisent les grandes doctrines de la tradition philosophique.

ORIGINE HISTORIQUE DU TERME DE PHILOSOPHIE

 

Nous ne pouvons faire que quelques brefs rappels. L'étymologie grecque de philosophie correspond à « amour » ou « recherche de la sagesse ». Selon une tradition, peu sûre d'ailleurs, le mot aurait été introduit par Pythagore (vie siècle avant notre ère) parce qu'il était plus modeste, moins ambitieux que celui de sagesse. Mais il faut remarquer que « sagesse » en grec (sophia) signifie d'abord habileté, savoir-faire, réussite ; elle ne s'exprime pas forcément dans des exposés argumentés rationnellement, mais souvent dans des proverbes, des paraboles. D'autre part, ce qui a été considéré comme constituant la sagesse a beaucoup varié selon les époques, les pays, les circonstances, et ce sera justement la tâche de la philosophie proprement dite de prendre en compte cette multiplicité. L'étymologie ne nous apprend donc pas grand chose ; il faut se référer aux textes où apparaît le mot.

 

Le verbe « philosopher » (philosophein) est utilisé par l'historien Hérodote (ve siècle avant notre ère) à propos de Solon, poète et législateur athénien du début du VIe siècle. Ce personnage historique est d'ailleurs, notons-le, nettement antérieur à des fondateurs de religions orientales tels que Bouddha, Confucius ou Lao-Tseu.

philosophie

« telle qu'elle se dégage, dans les grandes lignes, de ses actes et de ses paroles.

- La philosophie d'un groupe social, d'une population est sa « vision du monde », vision du monde qui ne s'exprime pas forcément dans une doctrine rationnelle­ ment exposée, mais que des observateurs peuvent tirer des comportements habituels et des croyances com­ munes à cette population ; le mot « idéologie » pourrait alors aussi être utilisé (bien que souvent péjoratif).

Ces acceptions restent très floues : elles impliquent une certaine cohérence des attitudes, des opinions ou des actions, mais sans le travail de justification interne et la rationalité critique qui caractérisent les grandes doctrines de la tradition philosophique.

--·ORIGINE HISTORIQUE DU TERME DE PHILOSOPHIE Nous ne pouvons faire que quelques brefs rappels.

L'éty­ mologie grecque de philosophie correspond à « amour » ou « recherche de la sagesse ».

Selon une tradition, peu sûre d'ailleurs, le mot aurait été introduit par Pythagore (vie siècle avant notre ère) parce qu'il était plus modeste, moins ambitieux que celui de sagesse.

Mais il faut remar­ quer que « sagesse » en grec (sophia) signifie d'abord habi­ leté, savoir-faire, réussite; elle ne s'exprime pas forcément dans des exposés argumentés rationnellement, mais sou­ vent dans des proverbes, des paraboles.

D'autre part, ce qui a été considéré comme constituant la sagesse a beau­ coup varié selon les époques, les pays, les circonstances, et ce sera justement la tâche de la philosophie proprement dite de prendre en compte cette multiplicité.

L'étymologie ne nous apprend donc pas grand chose ; il faut se référer aux textes où apparaît le mot.

Le verbe « philosopher » (phi/osophein) est utilisé par l'historien Hérodote (ve siècle avant notre ère) à propos de Solon, poète et législateur athénien du début du vie siècle.

Ce personnage historique est d'ailleurs, notons-le, nette­ ment antérieur à des fondateurs de religions orientales tels que Bouddha, Confucius ou Lao-Tseu.

Mais le mot même. »

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