Johann Gottlieb Fichte

« Principales œuvres L'œuvre de Fichte est tout entière consacrée à la réalisation de la liberté de l'homme.

Fichte, pour forcer les esprits à penser par eux-mêmes, n'explique pas tout.

Ce qui rend sa lecture souvent difficile.

Essai d'une Conférences Fondement du critique de toute sur la destination droit naturel révélation (1792J du savant ( l 794J selon les prin- Ce premier livre de Fichte, Ce livre annonce le sys- cipes de la doc- imprégné de la philosophie tème de Fichte .

I.:État sera trine de la science de Kant, montre que les inutile dès lors que les in- '1 796-1 797J commandements de toute dividus qui composent la La doctrine du droit établit religion révélée doivent être société, gouvernés par la la relation entre philoso- conformes à la raison mo- raison, seront capables de phie théorique et philoso- raie .

se reconnaître mutuelle- phie pratique.

Le droit est Considérations ment comme des êtres entendu comme condition libres.

C'est au savant, c'est- de la relation d'un Moi à sur la Révolution à-dire au philosophe , d'édu- un autre Moi, relation qui française ( l 793J quer les individus.

est avant tout reconnais- Alors que Kant condamne Principes sance réciproque des li- toute révolution, Fichte en bertés fondées sur la rai- justifie l'idée sous la forme de la doctrine de la science son.

de la Révolution française.

Fichte affirme en outre (1794-l 795J Discours à la l'idée centrale de sa philo- C'est l'œuvre la plus cé- nation allemande sophie politique: l'État n'est lèbre de Fichte.

Partant (1807-1808) pas une fin en soi, mais d'une réflexion sur la phi- Fichte définit une éduca- seulement un moyen de losophie théorique (défi- tion capable de moraliser protéger les droits naturels nition des principes de toute les hommes, de leur per- des individus.

C'est l'hom- connaissance), Fichte abou- mettre d'accéder à une rai- me qui est une fin en soi.

lit à la philosophie pratique son rationnelle.

Le philo- Il n'y a pas d'autre contrain· définie comme «idéalisme sophe est l'éducateur des te que la loi morale.

pratique».

Le Moi •ne dé- consciences.

termine pas ce qui est, mais ce qui doit être•.. »