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JOHN LOCKE (article universitaire)

Publié le 03/10/2013

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locke
Ce sont les préoccupations médicales de Locke qui l'amenèrent à rencontrer Thomas Sydenham et à poursuivre avec le célèbre auteur de la Methodus curandi febres une longue et étroite collaboration. La rencontre se situe à Londres en 1667. La Methodus curandi febres est pame l'année précédente. Locke a lu l'ouvrage avec passion. D'iatro-chimiste qu'il était à Oxford, il est dennu sydenhamien convaincu. Médecin et secrétaire de Lord Ashley, Locke entre en contact personnel avec Sydenham, se lie d'amitié avec lui et collabore à ses recherches. Locke et Sydenham préparent, de concert, un traité sur la variole, qui fera partie intégrante de la version remodelée de la Methodus, les Observationes medicae de 1676. Ils projettent également un grand ouvrage de méthodologie médicale, qui ne verra jamais le jour, à l'exception de deux précieux fragments manuscrits de Locke : l'Anatomie (1668) et le De Arte Medica (1669).

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« Newton: il se propose de« déblayer le terrain de la connais­ sance» pour l'établissement définitif de cette science.

Mais, en vérité, Locke ne se réfère jamais effectivement aux théories de Huyghens et de Newton.

Par contre, c'est à Boyle et surtout à Sydenham qu'il doit l'inspiration première de sa philosophie.

Ce sont les préoccupations médicales de Locke qui l'amenèrent à rencontrer Thomas Sydenham et à poursuivre avec le célèbre auteur de la Methodus curandi febres une longue et étroite collaboration.

La rencontre se situe à Londres en 1667.

La Methodus curandi febres est pame l'année précédente.

Locke a lu l'ouvrage avec passion.

D'iatro-chimiste qu'il était à Oxford, il est dennu sydenha­ mien convaincu.

Médecin et secrétaire de Lord Ashley, Locke entre en contact personnel avec Sydenham, se lie d'amitié avec lui et collabore à ses recherches.

Locke et Sydenham préparent, de concert, un traité sur la variole, qui fera partie intégrante de la version remodelée de la Methodus, les Observationes medicae de 1676.

Ils projettent également un grand ouvrage de méthodologie médicale, qui ne verra jamais le jour, à l'exception de deux précieux fragments manuscrits de Locke : l'Anatomie (1668) et le De Arte Medica (1669).

La méthode de Sydenham se défi.nit comme une tentative pour déterminer les espèces des maladies, en fonction de leur «histoire», au sens de ce terme chez Francis Bacon: il s'agit d'observer, sans aucune préconception, les symptômes de la maladie tels qu'ils se manifestent directement à l'expé­ rience sensible dans leur enchaînement naturel.

Sydenham impose le rejet des hypothèses comme condition fondamen­ tale d'une médecine scientifique : afin de découvrir le sens même des phénomènes de la nature, il faut exclure de notre recherche toutes les explications a priori de la raison, lesquelles ne correspondraient en fait qu'à des fictions de l'imagination.

Cet empirisme haconien est d'ailleurs associé à une conception de la nature héritée d'Hippocrate.

La maladie n'est point conçue comme un effort désordonné de la nature aux prises avec quelque entité morbide mysté-. »

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