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Jusqu'à quel point « possédons »-nous notre conscience et dans quelles limites nous échappe-t-elle ?

Publié le 22/02/2012

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conscience
« Le pire état de l'homme, c'est quand il perd la connaissance et gouvernement de soi », affirme Montaigne. La conscience est ainsi, pour ce qui concerne la pensée comme pour la conduite de la vie, promue au rang de ce qu'il y a d'essentiel dans l'humain – ce dont chacun doit prendre le plus grand soin. Pourtant cette possession de la conscience est loin d'aller de soi. Pas seulement parce qu'elle est le résultat d'une conquête, mais parce que son unité et sa constance sont toujours problématiques. « Le pire état de l'homme, c'est quand il perd la connaissance et gouvernement de soi », affirme Montaigne. La conscience est ainsi, pour ce qui concerne la pensée comme pour la conduite de la vie, promue au rang de ce qu'il y a d'essentiel dans l'humain – ce dont chacun doit prendre le plus grand soin. Pourtant cette possession de la conscience est loin d'aller de soi. Pas seulement parce qu'elle est le résultat d'une conquête, mais parce que son unité et sa constance sont toujours problématiques. Jusqu'à quel point « possédons »-nous notre conscience et dans quelles limites nous échappe-t-elle ?
conscience

« certains verbes se rapportant précisément au domaine de l'argumentation tels que : « défends », « ai juré ».

Demême, on observe un important emploi de l'impératif permettant aux différents personnages de tenter d'imposer leurchoix aux autres : « défends-le », « allons », « laissez-moi », ou encore « pardonnez ».

De plus, on peut égalementvoir dans le texte un grand nombre de phrases exclamatives contribuant à rendre la vivacité propre àl'argumentation lorsque deux partis s'oppose fortement : « Non, non, rien ne te lie ! / Cela ne se peut pas ! »,« Allons, duc ! », « Malheur si vous portez la main sur mon époux ! », ou encore « Ah ! Je tombe à vos pieds ! Ayezpitié de nous ! ». Il semble donc que le texte nous présente une situation de langage particulière dans lesquels lespersonnages tentent de défendre leur point de vue.

Cependant cette situation de langage semble être un échecpuisque aucun ne s'écoute réellement.

Ces échanges non abouties contribuent à rendre un certain tragiquefortement présent tout au long de cet extrait. II/ Un moment tragique : 1/ Le tragique mis en scène : On remarque, dès la première lecture de cet extrait, que la pièce est rédigée en alexandrins.

Dés lors, cevers est caractéristique de l'épopée, mais permet également de marquer une certaine tension propre à la tragédieoù chaque personnage se trouve dans une situation particulière.

Le personnage de Hernani semble particulièrementêtre impliqué dans cette tragédie : celui n'apparaît effectivement ferme et sûr de lui « il le faut », cependant le COD« le » ne renvoit à rien de précis.

Dés lors, celui-ci semble subir ce qui arrive. D'autre part, le tragique semble être mis en scène d'une façon importante au travers du personnage de Dona Sol.Celle-ci exprime effectivement une forte douleur notamment par l'énumération sous forme exclamative : « Crime !Attentat ! Folie ! ».

Dés lors le dernier terme de cette énumération permet à nouveau de référer à la situation denon communication dans laquelle se trouvent les personnages. Par ailleurs, le personnage de Dona Sol fait régulièrement référence à la pitié, au sentiment de pitié, sentimentpropre à la tragédie : « ayez pitié de nous » (utilisé à deux reprises à la rime pour le souligner), « Pitie » (égalementrepris anaphoriquement deux fois).

De plus celle-ci utilise des arguments propre à inspirer la pitié et à montrer que lecombat est inégal : « je ne suis qu'une femme, / Je suis faible ». Enfin, les didascalies permettent également de marquer une certaine tension sur scène.

Celles-ci soulignenteffectivement des interventions des personnages cherchant à se protéger entre eux : « Hernani fait un signe pourobéir.

Dona Sol cherche à l'entraîner », « Elle jette le poignard et tombe à genoux devant le duc ». 2/ L'importance de la mort : Dans cet extrait de Hernani de Victor Hugo, la mort est régulièrement évoquée.

Cependant, elle ne l'est jamais directement : le terme même de « mort » n'apparaît pas une seule fois dans le texte.

On remarque tout demême de nombreuses expressions permettant d'y faire allusion notamment le terme « poignard » reprismétonymiquement par « fer ».

De même le personnage d'Hernani tente de dédramatiser la situation dans laquelle setrouvent les personnages en parlant de façon métaphorique « et mon père est là-haut ».

Celui-ci n'évoque pasdirectement la mort de son père.

Enfin, la mort apparaît dans l'expression « si vous portez la main sur mon époux »qui est donc chargée de signification.

Cette expression fait clairement référence ici au sort que réserve Don RuyGomez à Hernani. 3/ Un tragique s'insérant dans une scène de dénouement :. »

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