KANT Critique de la Faculté de Juger, §7 (commentaire)

L'agréable est un plaisir pris par les sens. Il est donné par le corps. L'agréable est propre à chacun ("n'a de valeur que pour sa personne"), et plus justement encore : propre à chaque corps (langue, palais, gosier). A chacun donc son agréable : "chacun a son goût ".  Le beau est ce qui est représenté, sans concept, comme l'objet d'une satisfaction universelle. Le beau n'est pas un plaisir propre à une sensibilité. Il est plaisir que chacun peut et doit prendre, il est donc universel. Cette universalité est rapportée à l'objet au lieu d'être ramenée à sa source. L'universalité du beau n'est pas fait elle est de droit. Ce pourquoi elle est exigible ("je crois pouvoir l'exiger d'eux").