KANT et le détournement de majeur
Publié le 12/09/2012
Extrait du document


«
Dans une première partie, l'auteur critique les hommes qui, même s'ils sont adultes dans leurs corps, ne le sont
pas forcément dans leurs têtes.
C'est à dire que d'après lui, s'il existe un grand nombre d'hommes qualifiés de
« mineurs », c'est parce que beaucoup d'hommes n'ont pas le courage de devenir responsables de leurs actes.
Kant le souligne bien « Si j'ai un livre qui me tient lieu d'entendement...
je n'ai pas besoin de me fatiguer
moi-même. », ces hommes préfèrent s'en remettre à d'autres pour des tâches telles que réfléchir, penser, agir
pour qu'ils n'aient plus que le strict minimum à s'occuper.
Ils sont incapables de prendre une décision sans la
direction d'autrui.
Effectivement, pour un travail donné, il est plus facile de demander conseil à quelqu'un, pour
être sûr de ne pas se tromper, plutôt que perdre du temps à chercher soi-même ou à réfléchir seul pour trouver
une solution.
Kant dit « il est si commode d'être mineur ».
Qu'est ce qu'un mineur? Un mineur désigne un
homme n'étant pas assez grand et mature pour se gérer tout seul, et ayant besoin d'une autre personne pour
subvenir à ses besoins.
C'est se laisser guider par autrui aussi bien dans ses actes que dans ses pensées.
Ces
hommes-là, une fois sorti de l'adolescence ont trouvé tout naturellement, des personnes aptes à s'occuper
encore d'eux, et ainsi, conduits par la main, comme des enfants, les « mineurs » se plaisent à rester dans cette
situation où ils refusent toute responsabilité et tout risque, ce qui leur permet de se décharger de la peine de
penser : « je n'ai pas besoin de penser, pourvu que je puisse payer ; d'autres se chargeront bien de cette
besogne fastidieuse.».
En effet, on doit bien reconnaître que se contenter de suivre les autres, de se laisser
guider sans se soucier des différents tracas de la vie, peut être très reposant.
Se décharger de toute
responsabilité, semble alors très lâche de la part des faibles.
De plus, Kant montre bien par l'expression
«pourvu que je puisse payer; d'autres se chargeront pour moi de cette besogne fastidieuse » BARATIN que
cette façon de faire n'est pas intelligente, et peu courageuse.
En effet, réfléchir par soi-même est le premier pas
vers l'autonomie.
En deuxième lieu, nous remarquons que la critique de Kant, se penche également sur les hommes qui eux,.
»
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