Devoir de Philosophie

Kant - Morale

Publié le 18/02/2013

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PHILOSOPHIE - DEVOIR COMMUN TS - CORRIGÉ DE L'ÉTUDE PHILOSOPHIQUE D'UN TEXTE KANT- Extrait des Fondements de la métaphysique des m?urs, Deuxième Section, éd. Delagrave, p.156-157 [INTRODUCTION] [Thème:] Ce texte aborde la recherche philosophique (métaphysique) du principe de la moralité. [Thèse:] L'auteur soutient que le principe de la moralité ne peut pas être empiriquement établi. [Thèse adverse:] Il constate et explique l'échec de toutes les tentatives philosophiques précédentes qui ont vu « l'homme lié par son devoir à des lois « extérieures (positives). Ces tentatives ont été nécessairement infructueuses car elles ont cherché à expliquer le devoir (l'obligation intérieure) à travers l'intérêt (soumission de la volonté à un mobile étranger). [Fonction:] La démarche kantienne s'oppose à toutes les approches empiristes de ceux qui affirment que le « devoir être « peut être expliqué par « l'être « (tentatives psychologiques, sociologiques, théoriciens du sens moral ...). [Enjeu:] Cela permet à Kant de concevoir l'homme dans sa duplicité naturelle comme animal sensible (déterminé par le besoin et le désir) mais aussi comme sujet moral libre (dont la volonté est déterminée par la seule représentation rationnelle de la loi). [Annonce de l'articulation logique:] Ce texte est articulé selon trois mouvements. Tout d'abord, le philosophe pose le problème de la recherche du ppe de la moralité et affirme l'opposition méthodologique entre recherche empirique et recherche métaphysique (« mais « l.3). Dans un deuxième temps, l'auteur explique l'erreur de ses adversaires (réfutation) qui manquent nécessairement « le principe suprême du devoir « et procède à une critique de leur méthode. Enfin, la conclusion logique découle (« donc ... « l.13), le principe suprême de la morale est nommé « principe de l'AUTONOMIE « puisqu'il ne dépend d'aucun mobile extérieur au sujet moral rationnel. [Questions philosophiques en jeu - Problème:] L'auteur aborde le problème du fondement de la moralité: comment l'être humain, que l'intérêt conduit le plus souvent, peut-il aussi s'obliger lui-même et négliger cet intérêt? Comment met-il en place sa propre législation individuelle et pourtant universelle ? Quelle est l'autorité morale interne qu'il accepte de suivre ? [ANALYSE DE L'ARGUMENTATION DU TEXTE] [Première partie (l.1à l.6 « législation universelle«):] Dans un premier temps, Kant constate l'échec des recherches empiriques du principe de la moralité d'où son opposition méthodologique. Ses prédécesseurs ont cru pouvoir atteindre ce principe en affirmant que « l'homme est lié par son devoir à des lois « alors que Kant soutien que celui-ci renvoie à la soumission du sujet moral « à sa propre législation «. Les lois socio morales sont données, elles sont posées par la société à laquelle l'individu appartient et, en ce sens, sont particulières, propres à chacune des communautés. En revanche, la législation morale est « universelle «, tout homme serait capable de la trouver en lui-même grâce à sa raison pratique ; elle ne dépend ni de l'époque, ni de la culture à laquelle on appartient, elle est donnée par la nature (« destination de la nature « l.6), nature qui doté l'homme de raison. Cela soulève la question de l'existence d'un droit naturel, droit métaphysique renvoyant à une universalité de la loi morale qui permet de distinguer la légitimité des lois et leur légalité de fait. [Deuxième partie (l.6 à l.13 « un certain intérêt.«):] [Troisième partie (l.13 à l.15 «HÉTÉRONOMIE «):] A cette nouvelle « métaphysique des m?urs « correspond une nouvelle terminologie : le principe de l'auto-nomie (du grec autos - soi-même - et nomos - norme, loi) est le seul principe de la moralité ; toute intervention de l'intérêt (par attrait passionnel ou par contrainte légale ou physique) sera mise au compte de l'hétéro-nomie (du grec heteros - autre). [DISCUSSION CRITIQUE] [CONCLUSION] [Bilan de l'analyse du texte:] [Bilan de la discussion critique:] [Élargissement:] > REPÈRES CONCEPTUELS particulier / universel : ce qui est universel s'applique à tous les êtres sans exception, par exemple, l'être est une propriété universelle, commune par définition à tous les êtres. On dira aussi que les vérités mathématiques sont universelles dans la mesure où elles ne dépendent pas des cultures mais s'imposent logiquement à tout être humain. Ce qui est particulier, c'est ce qui n'appartient qu'à certains individus d'une espèce considérée, voire à un seul, par exemple les intérêts particuliers. contrainte / obligation : une contrainte est une force extérieure qui nous pousse à agir contre notre v...

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