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L ange et le bête chez Pascal

Publié le 13/09/2015

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pascal
Mais, en même temps, Pascal reconnaît que l’homme ne peut pas vivre dans une perpétuelle tension intellectuelle, constamment tendu dans la pensée de la mort et la pensée de Dieu :
 
«Et s’i] ne s’abaisse à cela et veuille toujours être tendu, il n’en sera que plus sot, parce qu’il voudra s’élever au-dessus de l’humanité, et il n’est qu’un homme, au bout du compte, c’est-à-dire capable de peu et de beaucoup, de tout et de rien: il n’est ni ange ni bête, mais homme. »

L’opposition ange-bête se trouve déjà chez Montaigne qui l’a sans doute rencontrée lui-même chez les théologiens du temps. Dans les dernières lignes des Essais, on peut lire :
 
«Ils veulent se mettre hors d’eux et échapper à l’homme. C’est folie; au lieu de se transformer en ange, ils se transforment en bêtes; au lieu de se hausser ils s’abattent.

pascal

« Ange 1 21 «Roseau»).

L'homme est donc un être intermédiaire entre l'ange et l'animal, un homme dont l'aspiration à un bonheur absolu n'est que la nostalgie d'un paradis perdu.

L'opposition ange-bête se trouve déjà chez Montaigne qui l'a sans doute rencontrée lui-même chez les théolo­ giens du temps.

Dans les dernières lignes des Essais, on peut lire: «. »

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