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La beauté est elle promesse de bonheur ?

Publié le 23/03/2005

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  La beauté est le signe du bonheur La vue d'un beau visage, d'un beau paysage, d'un beau tableau me procure du plaisir. J'éprouve, devant la beauté, un sentiment d'harmonie, de justesse, de vérité. J'ai l'intime conviction que ce qui est beau ne saurait être mauvais. Ce sentiment est l'essence même du bonheur. Je ne peux jouir de la beauté que si je suis heureux. Le beau est l'expression de l'idéal Au XIXe siècle, l'idée du beau se sépare de celle du bien. En réaction contre la morale bourgeoise, les artistes proclament que la beauté se suffit à elle-même et qu'elle n'a pas besoin de la caution de la morale. C'est le mouvement de l'Art pour l'Art. Face à la médiocrité et au matérialisme des idéaux bourgeois, la beauté devient le refuge des esthètes épris d'idéal comme Baudelaire, Flaubert ou Oscar Wilde. L'esthète ne peut être heureux que s'il fait de sa vie même une oeuvre d'art.

« La beauté est la promesse du bonheur. « est une célèbre citation de Stendhal, elle évoque en premier lieu dans la plupart des esprits la beauté féminine ou masculine dans les rapports amoureux, une belle personne ne peut qu’offrir des jours heureux en sa compagnie, une personne laide ne peut que donner promettre l’inverse. Il s’agit surtout de voir la raison profonde de ce rapprochement du bonheur et de la beauté, la beauté serait capable d’intensifier les forces vitales, d’accroître notre potentiel de vie, de vivre dans la joie et non dans la mélancolie et la tristesse liée à la laideur. Aussi, cette question rejoint le débat sur la nature de la beauté, la beauté est-elle capable seulement de nous éviter la douleur ? Elle n’aurait qu’un pouvoir négatif, et de l’autre, la beauté aurait des capacités à accroître notre pouvoir de vie. D’une manière plus générale, c’est le pouvoir sur la vie qui est en question, a-t-il un quelconque effet sur nous, est-il apaisant ou vivifiant ?

« purement intelligible, nous permet enfin de sortir de la relativité des jugements que ses incarnations sensiblessuscitaient auparavant.

Alors que la beauté des corps est toujours relative à ce à quoi on la compare, commel'avait montré le dialogue de Platon intitulé Hippias (la beauté d'un humain est relative à celle d'autres humainset inférieure à celle d'une déesse), il se trouve aussi toujours des personnes pour affirmer laid ce qu'une autretrouvera beau.

Or, la beauté intelligible échappe à cette relativité car elle n'est pas matérielle : « beauté quin'est point belle par un côté, laide par un autre, belle en un temps, laide en un autre, belle sous un rapport,laide sous un autre, belle en tel lieu, laide en tel autre, belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là ».

On dira alorsqu'elle n'est pas relative mais absolue. Ce à quoi s'oppose cet extrait: Ce discours de Diotime décrit une expérience qui n'est pas sans rappeler l'ascension de l'esprit vers l'Idée duBien que décrivait Platon dans l'allégorie de la caverne.

Or, il ne s'agit pas seulement d'une analogie car, pourPlaton, le Bien, réalité suprême, est aussi le Beau, ce qui signifie que le Beau est la splendeur du Bien.

Derrièrecette conception se cache l'idée que la beauté existe de manière absolue et qu'elle n'est pas qu'une simpleaffaire de goût subjectif.

Aussi, ce texte s'oppose aux mêmes penseurs déjà mis en cause dans l'allégorie dela caverne, à tous ceux qui, comme Protagoras, font de l'homme la mesure de toute chose, y compris pour lesjugements portant sur le beau.

La doctrine de Platon est à rapprocher de la conception très mathématiqueque les Grecs se faisaient de la beauté, considérée comme règle de juste proportion « objectivement »formulable selon des lois mathématiques purement intelligibles.

Toutefois, Platon va encore plus loin, car nouspouvons ne pas être tous d'accord sur la valeur esthétique de l'harmonie qui se dégage de la forme d'un objetsensible.

Ici, Diotime dépasse la référence même à toute réalité sensible, ce qui sauve la conception d'unebeauté absolue de toutes les difficultés liées à la considération de beautés matérielles.

Ainsi Platon espèrefonder absolument l'Idée du Beau, en la protégeant de toutes les contestations qui proviennent de la relativitédes jugements portant sur le sensible et qu'implique l'expression « chacun son goût ». La beauté est le signe du bonheurLa vue d'un beau visage, d'un beau paysage, d'un beau tableau me procure du plaisir.

J'éprouve, devant labeauté, un sentiment d'harmonie, de justesse, de vérité.

J'ai l'intime conviction que ce qui est beau ne sauraitêtre mauvais.

Ce sentiment est l'essence même du bonheur.

Je ne peux jouir de la beauté que si je suisheureux. Le beau est l'expression de l'idéalAu XIXe siècle, l'idée du beau se sépare de celle du bien.

En réaction contre la morale bourgeoise, les artistesproclament que la beauté se suffit à elle-même et qu'elle n'a pas besoin de la caution de la morale.

C'est lemouvement de l'Art pour l'Art.

Face à la médiocrité et au matérialisme des idéaux bourgeois, la beauté devientle refuge des esthètes épris d'idéal comme Baudelaire, Flaubert ou Oscar Wilde.

L'esthète ne peut êtreheureux que s'il fait de sa vie même une oeuvre d'art. [Il ne faut pas confondre le bien et le beau.La beauté n'est qu'une apparence trompeuse. Le vrai bonheur ne peut être fondé que sur un contentement intérieur qui a sa source dans la vertu.

La beauté n'est une fausse promesse de bonheur.] La beauté est éphémèreComme le dit saint Augustin, la beauté n'est qu'une apparence qui passe.

La beauté du corps décline aveccelui-ci; un beau paysage, une belle mélodie, je n'arrive pas à les retenir; sitôt que je cesse de les voir, de lesentendre, ils disparaissent de ma perception.

Le bonheur ne peut être assis sur rien qui ne dure pas.

Le vraibonheur repose sur le contentement intérieur que seules apportent la sagesse et la foi en Dieu. La beauté ne développe pas la vertuCe n'est pas la beauté, mais la vertu qui rend heureux.

La contemplation esthétique est un plaisir sensuel quine prédispose pas forcément au bien.

Certains tyrans, certains nazis étaient de grands amateurs d'art et debeauté.

Le vrai fondement du bonheur, c'est la conformité de mes actes au bien dans l'action vertueuse. La beauté est un luxeLe monde n'est pas constamment beau.

Me réfugier dans la beauté est un attitude aveugle; c'est vouloirvivre dans une tour d'ivoire.

En outre, la beauté est un luxe.

L'esthète qui veut vivre entouré d'oeuvres d'art,ne manger que des mets exquis doit en avoir les moyens.

Que, pour une raison ou une autre, il soit privé de. »

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