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La beauté est-elle une promesse de bonheur ?

Publié le 21/09/2005

Extrait du document

On dira alors qu'elle n'est pas relative mais absolue. Ce à quoi s'oppose cet extrait: Ce discours de Diotime décrit une expérience qui n'est pas sans rappeler l'ascension de l'esprit vers l'Idée du Bien que décrivait Platon dans l'allégorie de la caverne. Or, il ne s'agit pas seulement d'une analogie car, pour Platon, le Bien, réalité suprême, est aussi le Beau, ce qui signifie que le Beau est la splendeur du Bien. Derrière cette conception se cache l'idée que la beauté existe de manière absolue et qu'elle n'est pas qu'une simple affaire de goût subjectif. Aussi, ce texte s'oppose aux mêmes penseurs déjà mis en cause dans l'allégorie de la caverne, à tous ceux qui, comme Protagoras, font de l'homme la mesure de toute chose, y compris pour les jugements portant sur le beau. La doctrine de Platon est à rapprocher de la conception très mathématique que les Grecs se faisaient de la beauté, considérée comme règle de juste proportion « objectivement » formulable selon des lois mathématiques purement intelligibles. Toutefois, Platon va encore plus loin, car nous pouvons ne pas être tous d'accord sur la valeur esthétique de l'harmonie qui se dégage de la forme d'un objet sensible. Ici, Diotime dépasse la référence même à toute réalité sensible, ce qui sauve la conception d'une beauté absolue de toutes les difficultés liées à la considération de beautés matérielles. Ainsi Platon espère fonder absolument l'Idée du Beau, en la protégeant de toutes les contestations qui proviennent de la relativité des jugements portant sur le sensible et qu'implique l'expression « chacun son goût ».   La beauté est le signe du bonheur La vue d'un beau visage, d'un beau paysage, d'un beau tableau me procure du plaisir.

« contemplera alors une réalité qui ne possède aucun des caractères de la matière sensible, une « beauté quine se présentera pas à ses yeux comme un visage, ni comme des mains, ni comme une forme corporelle ».

Ellene se présentera pas même « comme un raisonnement, ni comme une science », lesquels, malgré leurabstraction, restent encore trop pris dans le domaine du sensible auquel ils se réfèrent.

Cette beauté,purement intelligible, nous permet enfin de sortir de la relativité des jugements que ses incarnations sensiblessuscitaient auparavant.

Alors que la beauté des corps est toujours relative à ce à quoi on la compare, commel'avait montré le dialogue de Platon intitulé Hippias (la beauté d'un humain est relative à celle d'autres humainset inférieure à celle d'une déesse), il se trouve aussi toujours des personnes pour affirmer laid ce qu'une autretrouvera beau.

Or, la beauté intelligible échappe à cette relativité car elle n'est pas matérielle : « beauté quin'est point belle par un côté, laide par un autre, belle en un temps, laide en un autre, belle sous un rapport,laide sous un autre, belle en tel lieu, laide en tel autre, belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là ».

On dira alorsqu'elle n'est pas relative mais absolue. Ce à quoi s'oppose cet extrait: Ce discours de Diotime décrit une expérience qui n'est pas sans rappeler l'ascension de l'esprit vers l'Idée duBien que décrivait Platon dans l'allégorie de la caverne.

Or, il ne s'agit pas seulement d'une analogie car, pourPlaton, le Bien, réalité suprême, est aussi le Beau, ce qui signifie que le Beau est la splendeur du Bien.

Derrièrecette conception se cache l'idée que la beauté existe de manière absolue et qu'elle n'est pas qu'une simpleaffaire de goût subjectif.

Aussi, ce texte s'oppose aux mêmes penseurs déjà mis en cause dans l'allégorie dela caverne, à tous ceux qui, comme Protagoras, font de l'homme la mesure de toute chose, y compris pour lesjugements portant sur le beau.

La doctrine de Platon est à rapprocher de la conception très mathématiqueque les Grecs se faisaient de la beauté, considérée comme règle de juste proportion « objectivement »formulable selon des lois mathématiques purement intelligibles.

Toutefois, Platon va encore plus loin, car nouspouvons ne pas être tous d'accord sur la valeur esthétique de l'harmonie qui se dégage de la forme d'un objetsensible.

Ici, Diotime dépasse la référence même à toute réalité sensible, ce qui sauve la conception d'unebeauté absolue de toutes les difficultés liées à la considération de beautés matérielles.

Ainsi Platon espèrefonder absolument l'Idée du Beau, en la protégeant de toutes les contestations qui proviennent de la relativitédes jugements portant sur le sensible et qu'implique l'expression « chacun son goût ». La beauté est le signe du bonheurLa vue d'un beau visage, d'un beau paysage, d'un beau tableau me procure du plaisir.

J'éprouve, devant labeauté, un sentiment d'harmonie, de justesse, de vérité.

J'ai l'intime conviction que ce qui est beau ne sauraitêtre mauvais.

Ce sentiment est l'essence même du bonheur.

Je ne peux jouir de la beauté que si je suisheureux. Le beau est l'expression de l'idéalAu XIXe siècle, l'idée du beau se sépare de celle du bien.

En réaction contre la morale bourgeoise, les artistesproclament que la beauté se suffit à elle-même et qu'elle n'a pas besoin de la caution de la morale.

C'est lemouvement de l'Art pour l'Art.

Face à la médiocrité et au matérialisme des idéaux bourgeois, la beauté devientle refuge des esthètes épris d'idéal comme Baudelaire, Flaubert ou Oscar Wilde.

L'esthète ne peut êtreheureux que s'il fait de sa vie même une oeuvre d'art. [Il ne faut pas confondre le bien et le beau.La beauté n'est qu'une apparence trompeuse. Le vrai bonheur ne peut être fondé que sur un contentement intérieur qui a sa source dans la vertu.

La beauté n'est une fausse promesse de bonheur.] La beauté est éphémèreComme le dit saint Augustin, la beauté n'est qu'une apparence qui passe.

La beauté du corps décline aveccelui-ci; un beau paysage, une belle mélodie, je n'arrive pas à les retenir; sitôt que je cesse de les voir, de lesentendre, ils disparaissent de ma perception.

Le bonheur ne peut être assis sur rien qui ne dure pas.

Le vraibonheur repose sur le contentement intérieur que seules apportent la sagesse et la foi en Dieu. La beauté ne développe pas la vertuCe n'est pas la beauté, mais la vertu qui rend heureux.

La contemplation esthétique est un plaisir sensuel quine prédispose pas forcément au bien.

Certains tyrans, certains nazis étaient de grands amateurs d'art et debeauté.

Le vrai fondement du bonheur, c'est la conformité de mes actes au bien dans l'action vertueuse.. »

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