La communication.

Le fait social premier, l'échange, implique la réciprocité. Il nous faut aujourd'hui — à une époque où nous sommes envahis par les moyens de communication, les communications de masse, les mass média, les informations, les transmissions et retransmissions bien distinguer entre les moyens de transmission d'informations et la communication inter-humaine authentique, qui semble se dégrader au fur et à mesure que les moyens se perfectionnent.

• I — La communication est un besoin social. Georges Gusdorf (dans son « Traité de l'existence morale «, 1949) nous invitait à reconnaître que communiquer, au sens profond, est un besoin humain essentiel : c'est échanger des impressions, des messages, des significations, participer à une existence sociale ou groupale, c'est comprendre, apprendre, rencontrer, sortir d'une expérience personnelle qui risque de se fermer sur elle-même et de scléroser la conscience. « La communication « écrit G. Gusdorf, « s'affirme comme une des exigences fondamentales de l'Homme, aussi essentielle dans son ordre que peut l'être la faim dans l'ordre physiologique «.