La connaissance de soi est-elle nécessairement un idéal ?
Publié le 22/09/2005
Extrait du document
NÉCESSAIRE (lat. necessarius, inévitable)
Gén. Qui ne peut pas ne pas être, ou ne peut être autrement qu'il n'est. D'où : qu'on ne peut concevoir comme n'étant pas, ou qu'on ne peut pas concevoir autrement. Opp. à contingent. Crit. Syn. d'apodictique. Kant appelle vérités nécessaires les propositions dont les contradictoires impliquent toujours contradiction, ou sont connues comme fausses a priori . Par ex., « le tout est plus grand que la partie ».
CONNAISSANCE (lat. cognoscere, chercher à savoir)
Le terme de connaissance désigne d'abord l'acte par lequel la pensée s'efforce de saisir et de définir un objet qui se présente à elle. Il désigne ensuite le savoir résultant de cette action. On oppose principalement croyance et connaissance, non par le degré de certitude éprouvé soit par le sujet qui croit, soit par le sujet qui connaît, mais par le fait que la croyance n'est pas nécessairement fondée en raison, autrement dit n'implique pas nécessairement l'idée de vérité.
NÉCESSAIREMENT : inéluctablement, inévitablement. Ce qui est nécessaire ne peut pas être autrement qu'il est.Liens utiles
- La connaissance de soi passe-t-elle nécessairement par la découverte de la raison ?
- Peut-on affirmer que la connaissance est nécessairement rationnelle?
- Certains fondent la peine sur la menace et pensent que si quelqu'un commet un crime malgré cette menace, la peine doit nécessairement s'ensuivre, parce que le criminel en avait connaissance.
- La connaissance est-elle nécessairement rationnelle ?
- La connaissance est-elle nécessairement rationnelle?