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La connaissance peut-elle être relative ?

Publié le 03/06/2012

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LocKE a jeté les fondements de l'empirisme, mais n'a pas tiré de conclusions aussi poussées que ses successeurs : il reconnaît encore la valeur des principes rationnels. HUME et STUART MILL sont  associationnistes : idées et principes ne sont que les habitudes de penser, contractées par association; ils n'ont aucune valeur pour lu recherche de réalités dont nous n'avons pas l'expérience directe.

« bien connue : on plonge une main dans de l'eau chaude ct une autre dans de l'eau froide, puis les deux ensemble dans un récipient d'eau tiède : l'une donne alors l'impression de froid, l'autre, de chaleur.

Un sens peut également être plus ou moins aigu, suivant l'éducation qu'il a reçue : le toucher permet à un aveugle de connaître une foule de choses que, chez un homme normal, il est impuissant à distinguer avec précision · parce qu'il n'est pas aussi exen::é à interpréter les sensations éprouvées..

B.

- Conditions extérieures : ambiance, perspective.

D'autres C·onditions, plus extérieures, déforment notre connaissance l'intensité d'une sensation dépend de l'intensité de celle qui l'a précédée Ainsi, quand on passe d'une salle violemment éclairée dans une pièce obscure, on y distingue presque rien, alors que des yeux accoutumés à cette obscurité s'y reconnaissent aisément.

Certains ont mèmc affirmé que la sensation n'est que le sentiment d'un contraste; de fait, prolongée sans changement, elle finit par n'être plus perçue.

Le point de vue, la perspec­ tive, sont encore un élément tout à fait subjectif.

Quelle idée curieuse se ferait de la tour Eiffel un homme qui ne l'aurait jamais regardée que d'en bas, en levant la tête? Combien de temps a-t-on mis pour s'apercevoir que la rotation du ·Süleil autour de la terre n'est qu'un mouvement apparent P Ainsi, notre vision du monde dépend de l'image donnée par nüs sens.

~e doit-on pas a:ller jusqu'à affirmer que nous ne connaissons pas les objets extérieurs, .mais seulement nos sensations P Un monde très différent de celui où nous vivons pourrait nous donner les mêmes sensations, pensait.

Poincaré.

II.- LA CONNAISSANCE PAR LA RAISON Sur le plan métaphysique, le connaissons-nous tel qu'il est, notre monde P N'en avons-nous pas plutôt une connaissance rdative, dépendante de notre constitution mentale? !En d'autres termes, que peut nous d·onner la raison? Rares sont les philosophes qui répondent : rien.

Peu nombreux ceux qui croient atteindre, par elle, l'absolu.

Entre ces deux extrêmes, les relat.i­ visites, les empiristes d'une part, KANT d'autre part, méritent surtout de retenir l'attention.

A.- Les empiristes.

Sons le terme d'empiristes, on réunit s-ouvent un certain nombre de philüsophes assez différents les uns des autres, mais qui ont ceci de com­ mun qu'ils attribuent à l'expérience seule l'origine des idées et des prin­ cipes, et pur suite ne reconnaissent de valeur à la connaissance que dans les limites de notre monde visible.

LocKE u jeté les fondements de l'empirisme, mais n'a pas tiré de conclusions aussi poussées que ses successeurs : il reconnaît encore la valeur des principes rationnels.

HUME et SruART MILL sont " uss·ociation- nistes >> : idées et principes ne sont que les habitudes de penser, oontrac· tées par association; ils n'ont aucune valeur pour lu recherche de réalités dont nous n'avons pas l'expérience directe.

SPENCER, représentant de l'évo-. »

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