La connaissance peut-elle faire l'objet d'une passion ?
Publié le 31/03/2009
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Contre les certitudes et les succès que, sans cesse, les scientifiques sont censés avoir, l'opinion de la tradition maintient un climat de suspicion. On imagine que le chercheur, en sa passion de la connaissance, n'est pas l'être désintéressé que nous souhaiterions. Dès qu'un individu se sépare de la communauté, parce qu'il semble vouloir connaître les règles de l'absolu, la critique ne le quitte plus. Il est proche de toute condamnation, sauf si une parcelle de vérité l'abrite provisoirement d'une inquisition vigilante. Le savoir a cette réputation de danger et depuis la condamnation biblique, l'esprit ou la question sont connotés avec l'orgueil. La Bible précise que l'arbre de la connaissance est interdit, comme le Christ à son tour précisera la non-rémission du péché contre l'esprit. Pourquoi faut-il que la tradition garde cette méfiance et que la promesse du serpent soit estimée comme l'ambition secrète : Être comme des Dieux !
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