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La conquête de la liberté peut-elle être considérée comme une raison de vivre ?

Publié le 27/02/2008

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Il faut donc que la liberté assure aux hommes leur bonheur, pour qu'elle devienne une raison de vivre. C'est donc par ce que l'esclave constate qu'il n'est pas heureux suite à son emprisonnement qu'il peut vouloir conquérir sa liberté.   III. Troisième partie : la liberté comme bien suprême   Si l'on prend le cas de la guerre et des prisonniers de guerre, on s'aperçoit que la mort est parfois préférable à l'esclavage. Par exemple lors des guerres entre les Romains et les autres peuples, lorsque ces derniers savaient même qu'ils étaient perdants et que la guerre touchait à sa fin, ils préféraient continuer à combattre et à mourir plutôt que de capituler et de devenir esclaves de leurs ennemis. Comme s'il était préférable de mourir plutôt que de perdre sa liberté. Si la liberté n'est pas une raison de vivre, l'esclavage est une raison suffisante pour préférer mourir. « La vie et peut-être la réalité entière seraient une conquête progressive de la liberté. » Gaston Bachelard. En dernière analyse on peut néanmoins entendre que la conquête de la liberté est certainement constitutive de l'existence humaine, elle est une tension vers un état idéal et peut-être mythique qui justifie une lutte continuelle : « Je suis libre: il ne me reste plus aucune raison de vivre, toutes celles que j'ai essayées ont lâché et je ne peux plus en imaginer d'autres.

« Pour revenir à l'exemple de l'esclave, il semble évident que son bien être ne peut coexisteravec sa condition d'esclave et qu'il doit l'abolir afin d'être heureux.

Il faut donc que la libertéassure aux hommes leur bonheur, pour qu'elle devienne une raison de vivre.

C'est donc par ceque l'esclave constate qu'il n'est pas heureux suite à son emprisonnement qu'il peut vouloirconquérir sa liberté. III.

Troisième partie : la liberté comme bien suprême Si l'on prend le cas de la guerre et des prisonniers de guerre, on s'aperçoit que la mort estparfois préférable à l'esclavage.

Par exemple lors des guerres entre les Romains et les autrespeuples, lorsque ces derniers savaient même qu'ils étaient perdants et que la guerre touchait àsa fin, ils préféraient continuer à combattre et à mourir plutôt que de capituler et de deveniresclaves de leurs ennemis.

Comme s'il était préférable de mourir plutôt que de perdre sa liberté.Si la liberté n'est pas une raison de vivre, l'esclavage est une raison suffisante pour préférermourir.

« La vie et peut-être la réalité entière seraient une conquête progressive de laliberté.

» Gaston Bachelard. En dernière analyse on peut néanmoins entendre que la conquête de la liberté est certainementconstitutive de l'existence humaine, elle est une tension vers un état idéal et peut-êtremythique qui justifie une lutte continuelle : « Je suis libre: il ne me reste plus aucune raison de vivre, toutes celles que j'ai essayées ont lâché et je ne peux plus en imaginer d'autres.

...

Seulet libre.

Mais cette liberté ressemble un peu à la mort.

» La nausée Jean-Paul Sartre.

On peut donc regarder la liberté comme un vide si elle devait être vécue comme telle. Conclusion : La conquête de la liberté est donc effectivement une raison de vivre en ce que la privation dela liberté est ressentie comme la négation même de l'humain. « Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer » Paul Eluard in Poésies et vérités , 1942. »

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