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La conscience de soi nous apprend-elle ce que nous sommes ?

Publié le 31/01/2011

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L'étude philosophique de la conscience est tardive car elle a été faite au début du XVIIème siècle; et le philosophe français René Descartes (1596-1650 ) en a été le pionnier. Après lui, on ne pourra plus ignorer la place centrale du sujet conscient que nous sommes dans la connaissance. La conscience est une relation à soi, aux autres et aux choses telle qu'elle en enveloppe une connaissance d'elle-même. Socrate a dit : "connais-toi toi-même"; or la conscience de soi est en rapport avec tout ce qui se passe dans l'esprit d'un individu comme des perceptions internes et les aspects de sa personnalité et de ses actes. Elle permettrait également à l'individu de connaître ses propres limites, ses qualités et ses défauts. Avoir conscience de soi signifie avoir conscience d'être uni à un corps, et ce corps permet d'avoir des sensations, des représentations du monde et de ce qu'il renferme. Nous pourrons alors nous demander en quoi la conscience de soi nous apprend-elle ce que nous sommes, soit les représentations qui nous permettent de savoir qui nous sommes, physiquement et sur le plan psychique. Dans un premier temps, seront exposés les arguments en faveur de cette thèse et dans un second temps, les lacunes de la conscience et tout ce qui empêche une juste connaissance de soi.

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« L'inconscient correspond à ce qui échappe à la conscience.

Il s'agit d'une forme d'action vidée d'attention et devigilance par le fruit de l'habitude qui nous rend moins conscient.

L'activité de conscience suppose donc desdonnées qui échappent à la conscience mais qui néanmoins sont des conditions de la conscience.

C'est égalementun concept de psychologie qui désigne l'activité psychique se déroulant hors de la sphère consciente dans l'espritd'un individu.

Aux yeux de Freux, médecin autrichien créateur de la psychanalyse, la conscience de soi n'est en rienune connaissance de soi, bien au contraire : elle est le lieu d'une tromperie; le sujet ignore qu'il est le produit dedéterminations inconscientes. Leibniz : "pour entendre ce bruit, il faut bien qu'on entende les parties qui composent ce tout c'est-à-dire les bruitsde chaque vague; quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse connaître que dans l'assemblage confus de tousles autres, c'est-à-dire dans ce mugissement même qui ne se remarquerait pas si cette vague qui le fait étaitseule".L'aperception est la première caractéristique de la conscience.

Elle signifie l'action de s'apercevoir, soit le fait d'êtreconscient de ce qui est présent dans l'esprit et des représentations de l'esprit et fait que l'individu pensant àconscience de ses actes et autres perceptions.

Cependant cette citation du philosophe allemand nous montrequ'une perception de conscience, autrement dit l'aperception, est constituée d'une multitude, peut-être infinie, depetites perceptions qui sans être conscientes sont comme les ingrédients des aperceptions et font partie intégrantede notre vie psychique.

Donc même si nous avons conscience de ce que nous faisons, il y a certaines choses dansnos actes et perceptions qui nous échappent. Ajouté à cela, il y a une continuité entre la conscience et l'inconscient dans le cas du souvenir.

Il y a également leproblèmes des souvenirs oubliés qui ne permettent pas une connaissance de soi exacte.

"Les souvenirs oubliés nesont pas perdus" d'après Freud, ils demeurent simplement dans l'inconscient.

On en conclut que la conscience de soin'est jamais une connaissance de soi totale. On peut être confronté à une situation, et réagir d'une façon qui nous étonne, qui n'était pas celle à laquelle onpensait.

Effectivement, Freud affirme que non seulement les causes de nos désirs sont inconscientes, mais quecertains le sont aussi. En outre, l'hystérie est aussi une manifestation pathologique de l'inconscient.

En effet, l'hystérie est un trouble quise manifeste de façon corporelle (exemples : tics, répétitions...

).

Selon Freud, quand les conflits entre laconscience et l'inconscient (les désirs refoulés) sont trop violents, et que le sujet tente très fort de les rejeter, ilarrive que des troubles surviennent, comme celui de l'hystérie, qui traduit une moment de la vie du sujet qui luiéchappe.

Les désirs refoulés n'ont rien trouvé de mieux pour se satisfaire que d'engendrer des symptômeshystériques.

Prenons l'exemple de la patiente qui a subi un traumatisme infantile (comme le viol) et qu'elle avaitrefoulé et enfoui dans son inconscient : elle ne se connaissait pas totalement car elle ignorait (avait refoulé) unepartie de son passé qui se trouvait dans son inconscient. En conclusion, la conscience de soi ne peut pas nous apprendre ce que nous sommes totalement car l'inconscientl'en empêche.

On peut désormais affirmer que l'on est pas toujours ce que l'on a conscience d'être car on atendance à produire des illusions produites par la conscience comme par exemple dans une situation ou l'on est faceau danger.

Ainsi que le problème de l'inconscient qui se pose, et également celui de l'oubli.

On parvient donc asavoir que l'on est pratiquement jamais ce que l'on a conscience d'être.

Mais une telle prise de conscience n'est pasdéjà une avancée pour nous permettre de nous connaître un peu mieux? Cette démarche est-elle vaine? Laconnaissance de soi dans sa totalité est-elle impossible? Ne saura-t-on jamais ce que l'on est véritablement? Sujet désiré en échange : L'interprétation est-elle un mode spécifique de connaissance. »

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