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La conscience et le sujet

Publié le 29/10/2019

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conscience
Philosophie : 01 Le sujet Leçon 1 : La conscience Introduction : A. Définition et etymologie La conscience c'est la faculté qui permet à un individu de prendre connaissance de ses actes , et en particulier de l'activité de son esprit . Elle est donc une forme de connaissance. C'est ce que semble confirmer l'étymologie : \" cum sciencia\" qui signifie \" avec connaissance, accompagné de savoir\". De même , les expressions \" perdre conscience\" ou \" perdre connaissance\" , que l'on emploie indifférement , témoignent de cette proximité entre la conscience et la connaissance. B. Problématique générale : quel type de connaissance est la conscience ? Toutefois , un problème se pose : dans quelle mesure la conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? La possibilité d'une telle connaissance supposerait une stabilité , une permanence de mon être , or je fais l'experience d'un changement continuel en moi-même , à chaque instant j'ai affarie a une pensée différente , et je ne suis physiquement plus le même que j'étais bébé ou enfant. La conscience serait alors le moyen d'éprouver que je ne demeure pas absolument le même , qu'il y a une altérité au coeur même de moi : \" Je est un autre\" disait à cet égard Rimbaud. Cette altérité , cette altération constante de moi-même , n'est-elle pas de nature à compromettre la connaissance que je peux avoir de moi ? Et puis , que signifie \" moi-même\" ? Cela supposerait une coïncidence à soi qui n'est peut-être jamais donnée . Dès lors , puis-je me connaître ? Et suis-je ce que j'ai conscience d'être ? I / L'EXPERIENCE DE LA CONSCIENCE A.Que le vrai moi est avant tout interieur. Que suis-je ? Qui suis-je ? Qu'est ce qui fait mon identité ? Ce ne peut être mon apparence physique , mon visage , qui , tout aussi personnels qu'ils soient , changent avec le temps , au point qu'un ami perdu de vue aura du mal a me reconnaître après une longue absence. La \" personne ne se réduit donc pas a l'apparence physique . Si l'on m'aime pour ma beauté , on ne m'aime pas moi. Qu'est ce donc que ce moi ? Mon code génétique ?

conscience

« conscience plutôt que dans le corps.

Moi seul peux donc savoir qui je suis .

" Les murs de nos consciences nous séparent", disait a cet égard Husserl .

Per conséquent , ma véritable personnalité s'identifie avec la partie la plus intime , la plus cachée de moi-même, celle que moi seul puis connaître : l'interiorité de ma conscience.

Le vrai moi est caché .

Mais alors ma subjectivité m'isole de façon irrémédiable.

Elle est à l'origine d'une solitude essentielle, d'une solitdue irréductible parce que tout homme est nécéssairement un étranger pour les autres .

Entre deux sujets , deux intériorités , il n'y a pas de lieu commun , pas d'espace commun .

Entre autrui et moi , il y a une distance .

Cette distance est absolue car elle est la distance qui séprare deux sujets .

Entre deux objets , la separation n'est que relative , la distance est seulement spatiale , mesurable , mais entre autrui et moi , la distance est infinie , asbolue , incommensurable .

Il n'y a donc bien que le sujet pour se connaître lui-même. B .Le Cogito ou la connaissance interieure. C'est Descartes qui invente à proprement parler la notion de conscience à travers l'éxperience du cogito .

Apres avoir mis en doute toutes ses connaissances , il affirme l'évidence de sa propre existence dont témoigne précisement la conscience qu'il a de soi : " Cette proposition : je suis , j'existe , est vraie chaque fois que je la prononce ou que je la conçoisen mon esprit" Cette découverte n'est pas la conclusion d'un raisonnement logique ( d'un syllogisme ) mais le fruit d'une experience intérieure, faite sur soi-même.

Dans le Discours de la méthode , Descartes avait d'abord employé la formule , célèbre mais ambiguë : " Je pense donc je suis" .

Cette formule , que Descartes a abandonnée dans ses ouvrages posterieurs , peut en effet suggérer l'idée fausse que le " je pense " est la conclusion d'un raisonnement.

Mais nul besoin ici de logique : il suffit d'éprouver , de sentir , de prendre conscience que je pense , pour m'assurer instantanément , de mon existence .

il ne s'agit pas d'un raisonnement mais d'une intuition .

L'intuition est , selon l'étymologie , une sorte de vision , une vision immédiate de l'esprit , qui si'mpose directement à moi.

Ainsi le cogito n'est pas discursif mais intuitif , c'est pourquoi il est permis de parler a son sujet non seulement de certitude , mais aussi d'évidence.

Pour Descartes donc , la conscience se trouvant dans le cogito , elle se définit par la pensée .

La pensée et la conscience s'impliquent si bien l'une de l'autre qu'elles s'identifient.

REPERES .

Le cogito , d'importance magistrale pour la conscience car il en fait une épreuve de soi-même dans l'acte de penser , a été inventé par Descartes à la fois dans le Discours de la méthode et les Médiations métaphysiques.

Mais le second ouvrage enlève l'aspect syllogistique du cogito pour ne pas ne farie un raisonnement logique mais bien un sentiment de soi.. »

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