La conscience et le sujet
Publié le 29/10/2019
Extrait du document


«
conscience plutôt que dans le corps.
Moi seul peux donc savoir qui je suis .
" Les murs de nos consciences nous séparent", disait a cet
égard Husserl .
Per conséquent , ma véritable personnalité s'identifie avec la partie la plus
intime , la plus cachée de moi-même, celle que moi seul puis connaître : l'interiorité de ma
conscience.
Le vrai moi est caché .
Mais alors ma subjectivité m'isole de façon irrémédiable.
Elle est à l'origine d'une solitude essentielle, d'une solitdue irréductible parce que tout homme
est nécéssairement un étranger pour les autres .
Entre deux sujets , deux intériorités , il n'y a pas
de lieu commun , pas d'espace commun .
Entre autrui et moi , il y a une distance .
Cette distance
est absolue car elle est la distance qui séprare deux sujets .
Entre deux objets , la separation n'est
que relative , la distance est seulement spatiale , mesurable , mais entre autrui et moi , la
distance est infinie , asbolue , incommensurable .
Il n'y a donc bien que le sujet pour se
connaître lui-même.
B .Le Cogito ou la connaissance interieure.
C'est Descartes qui invente à proprement parler la notion de conscience à travers l'éxperience du
cogito .
Apres avoir mis en doute toutes ses connaissances , il affirme l'évidence de sa propre
existence dont témoigne précisement la conscience qu'il a de soi : " Cette proposition : je suis ,
j'existe , est vraie chaque fois que je la prononce ou que je la conçoisen mon esprit" Cette
découverte n'est pas la conclusion d'un raisonnement logique ( d'un syllogisme ) mais le fruit
d'une experience intérieure, faite sur soi-même.
Dans le Discours de la méthode , Descartes avait d'abord employé la formule , célèbre mais
ambiguë : " Je pense donc je suis" .
Cette formule , que Descartes a abandonnée dans ses
ouvrages posterieurs , peut en effet suggérer l'idée fausse que le " je pense " est la conclusion
d'un raisonnement.
Mais nul besoin ici de logique : il suffit d'éprouver , de sentir , de prendre conscience que je
pense , pour m'assurer instantanément , de mon existence .
il ne s'agit pas d'un raisonnement
mais d'une intuition .
L'intuition est , selon l'étymologie , une sorte de vision , une vision
immédiate de l'esprit , qui si'mpose directement à moi.
Ainsi le cogito n'est pas discursif mais
intuitif , c'est pourquoi il est permis de parler a son sujet non seulement de certitude , mais aussi
d'évidence.
Pour Descartes donc , la conscience se trouvant dans le cogito , elle se définit par la pensée .
La
pensée et la conscience s'impliquent si bien l'une de l'autre qu'elles s'identifient.
REPERES .
Le cogito , d'importance magistrale pour la conscience car il en fait une épreuve de
soi-même dans l'acte de penser , a été inventé par Descartes à la fois dans le Discours de la
méthode et les Médiations métaphysiques.
Mais le second ouvrage enlève l'aspect syllogistique
du cogito pour ne pas ne farie un raisonnement logique mais bien un sentiment de soi..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La conscience de soi rend-elle libre ? (Corrigé) Problématisation
- Commentaire Texte Bergson L'évolution créatrice, l'élan vital et la conscience
- expose sur la conscience
- La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
- LA CONSCIENCE (résumé)