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La conscience que j'ai de moi-même épuise-t-elle ce que je suis ?

Publié le 24/07/2012

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conscience

« Si je ne peux pas savoir ce que je suis avec la simple conscience, je peux déjà savoir que je suis «. Cette reconnaissance du sujet par lui-même va ainsi permettre l’unification des différents états de conscience. La conscience réunit en effet la synthèse d’une diversité, elle établit un lien entre els différents éléments de la représentation. Pour Emmanuel Kant (philosophe allemand du XVIIIème siècle fondateur de la philosophie critique), également, le « je pense « doit pouvoir accompagner toutes mes représentations : « toutes les représentations, connaissances, expériences que je fais sont unifiées autour de ce “Je pense”, sinon j’aurais un moi aussi divers et aussi bigarré qu’il y a de représentations dont j’ai conscience «. Grâce à la conscience, on accède donc au monde de la subjectivité, on sait que l’on est en tant que sujet. En ce sens, la conscience est la condition première de toute connaissance : de soi, puis du monde.

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« jette mon « je » sur mon « moi » me reflète que je suis très jolie, par exemple, car dans ma société, les brunes qui ont des formes son considérées comme de bellesfemmes.

C'est l'impact de la conscience collective sur la mienne qui me fait aimé ce que je n'aime peut-être vraiment pas.Nous pouvons aller jusqu'à penser que la conscience que nous avons de nous-mêmes ne reflète en rien ce que nous sommes vraiment.

Sommes-nous tout à faitautres ? Les recherches de Sigmund Freud, médecin autrichien du XIX-XXème siècle, fondateur de la psychanalyse, atteignent de plein fouet ce qui, pour luiconstitue un préjugé fondamental de la philosophie depuis René Descartes : la transparence du sujet à lui-même.

Le psychisme (ensemble des phénomènes relatifs àla vie mentale d'un individu) ne se réduit pas à la conscience, la vie psychique la plus importante est inconsciente, faite de désirs refoulés qui ne s'expriment que dansnos actes manqués, nos lapsus, nos rêves… Il est donc impossible de ramener toutes nos représentations à l'unité d'un « je pense ».

Il existe bien quelque chose deplus profond dans chaque être qui cet inconscient auquel il n'est possible d'accéder que très difficilement, sans jamais en connaître la totalité.

La conscience de soin'est plus que la surface du psychisme et c'est en cela que réside le fait qu'elle est impuissante face au nombre incalculable de désirs que nous refoulons dansl'inconscient et auxquels nous n'avons en général jamais accès.

Je suis peut-être consciente que je suis attirée par un individu mais je ne sais pas pourquoi.

La réponsese cache dans mon inconscient.

La conscience que j'ai de moi-même se trouve bien impuissante et n'arrive pas à épuiser ce que je suis. En conclusion, la conscience que j'ai de moi-même est une condition nécessaire de la connaissance de soi mais elle n'explore pas tous les aspects de ma personne.Elle n'épuise pas ce que je suis.

Elle est un moyen d'accéder à des renseignements plus ou moins nombreux et précis sur notre personnalité, de faire certains choixpour l'avenir en fonction de ce que nous savons déjà sur nous grâce à l'expérience.

On ne peut pas non plus renier le fait qu'avoir conscience de soi nous permet d'êtrecertains que nos pensées sont bien les nôtres et ceci est irréfutables.

Cependant, la conscience est intentionnelle et dépend du milieu dans lequel elle existe, ainsi ellene reflète pas toujours ce que nous sommes en réalité.

De plus, elle renferme des informations minimes comparées à ce que comporte l'inconscient.

Elle ne nous offredonc pas une connaissance complète de nous-même, la plus grande partie étant logée dans l'inconscient.. »

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