Devoir de Philosophie

La culture se fonde-t-elle sur les échanges ?

Publié le 04/04/2012

Extrait du document

culture

1)      Donnez le plan et la thèse du texte

 

Thèse :

 

Le commerce est le moteur de certaines sociétés de cultures. En effet, dans ses sociétés, les productions des arts et des sciences et des hommes d’Etat permettent d’établir l’offre et la demande où chaque chose à sa valeur.

 

Plan :

 

De la ligne 1 à 3 : apparition des sociétés de cultures  où le commerce constitue l’âme de ses sociétés.

De la ligne 3 à 8 : la situation du commerçant dans les sociétés de cultures (il fait des estimations sur tout ce qui se crée, il s’informe de l’offre et de la demande, il fixe des prix).

De la ligne 9 à la fin : la puissance du commerce et la fierté des hommes. 

culture

« 3) La culture se fonde-t-elle sur les échanges ? Par opposition à la nature, la culture est l'ensemble des valeurs, normes, coutumes et connaissances qui caractérisent une société humaine.

Les échanges se sont des relations commerciales au sein d’une communauté ou entre différentes cultures.

Mais le terme peut désigner des liens qui ne sont pas économiques comme des échanges symboliques. La culture se fonde-t-elle sur les échanges ? La culture serait-t-elle inexistante si les échanges n’existaient pas ? Dans une première partie, nous verrons que les échanges favorisent la culture et dans une seconde partie que le fondement de la culture peut-être différent. Tout d’abord, l’homme est un être d’échanges.

En effet, il peut échanger des informations, des connaissances, de l’argent, des idées, des regards, des gestes… Chez l’homme les échanges sont très souvent immatériels (échanges de signes et de symboles). L’homme échange pour établir ou renforcer un lien social par le biais de rituels de coutumes et de normes.

C’est ce qui définit une culture. Ensuite, les sociétés traditionnelles ont acquis une culture grâce à différents échanges.

Les échanges matrimoniaux et les échanges symboliques (rituels religieux, traditions, coutumes).

Ces derniers ne visent pas l’utilité, encore moins le profit.

Ils ont une fonction sociale (maintenir l’ordre dans la société) ou religieuse (satisfaire les esprits des ancêtres).

Grâce à ces échanges il existe une solidarité très forte entre les personnes des sociétés traditionnelles. Pour finir, dans les sociétés civilisées, la culture se fonde sur des échanges économiques au détriment des échanges symboliques.

On entre dans une logique utilitariste c’est-à-dire la recherche de la rentabilité, de l’efficacité plutôt que la solidarité ou l’honneur. L’homme sera désormais définit comme « homo economicus » c’est-à-dire un être rationnel, calculateur cherchant le maximum de profits.

Selon NIETZSCHE, grâce aux échanges commerciaux, l’homme peut s’informer de l’offre et de la demande afin de fixer la valeur d’une chose. La culture se fonde donc sur des échanges économiques dans les sociétés civilisées et sur des échanges symboliques dans les sociétés traditionnelles.

Mais nous allons voir que le fondement de la culture peut se faire différemment. Tout d’abord, la culture peut se fonder sur les connaissances.

La mémoire permet à l’homme de conserver et d’augmenter ses connaissances.

Le progrès des connaissances chez l’homme est infini dans l’histoire d’une génération à une autre grâce aux livres laissés par les anciens.

Il peut transmettre ses connaissances et continuer à les développer.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles