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LA DIVERSITE CULTURELLE : RICHESSE OU PERTE D’IDENTITE ?

Publié le 27/11/2013

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La diversité est souvent, sur un plan économique, une bonne chose, un avantage même, qui permet aux entreprises de se maintenir à flot ou même de prospérer. Mais qu’en est-il dans le domaine de la culture ? La diversité ne comporte-t-elle pas un risque d’anéantir des cultures ancestrales qui se perdent au fil du temps ?

La pluralité comme richesse

Pour le scientifique Pierre Joliot, « le progrès nait de la diversité des cultures et de l’affirmation des personnalités «. La diversité, au sens de pluralité, serait donc bénéfique. Oui, mais bénéfique au progrès. Or, est-il vraiment juste d’employer le terme « progrès « lorsqu’on  s’intéresse à la culture ? Ne dit-on pas, par exemple en art, qu’il n’y a pas de progrès mais des évolutions ? Pour la culture, il en est de même. Nous ne pouvons guère parler de progrès en termes « d’améliorations «. Il semble plus approprié de parler d’évolution, dans le sens de « changements «. Les cultures en effet évoluent, au fil du temps, au gré ce ses acteurs, c'est-à-dire nous autres, êtres humains sociaux.

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« mutuellement, mais il y a également ceux pour qui la multiplication des identités finit naturellement par aliéner l’identité culturelle principale, fondatrice, de cette société.

Les flux de populations sont, en ce sens, responsables des conflits culturels que l’on observe depuis longtemps et que l’on observera sans doute toujours.

Pourtant, cet échange permanent n’est -il pas source d’enrichissements et d’évolutions ? Est -il même seulement possible qu’une culture ne s’essouffle pas sans renouveau, sans échange, sans diversité ? Pour certains, ce n’est effectivement ni possible, ni souhaitable, ce sont les partisans de la diversité culturelle.

Pour d’autres, détracteur s de cette diversité, la multiplication des identités culturelles n’est en fait que prolifération de contre -cultures, et donc danger pour la culture « mère » qui a donné à une société son identité et qui, encore aujourd’hui, la définit.

Identité personnel le ou identité collective ? Il convient cependant de différencier le personnel du collectif et donc, finalement, de définir la culture.

La culture, d’un point de vue sociologique, est « ce qui est commun à un groupe d’individus ».

C’est un système de valeu rs et de pensées partagé par une société ou un groupe social.

C’est donc, avec la question de la diversité culturelle, l’identité de la société qui est remise en jeu.

Mais la société, qui est généralement dominée par une ou deux cultures principales, n’est -elle pas simplement une pluralité de groupe sociaux et donc d’autant de cultures ? L’identité culturelle d’une société n’est -elle pas le résultat d’une pluralité de micro - cultures ? En ce sens, la diversité serait donc nécessaire à toute société.

La diversité, la différence, ne remettent pas en cause l’existence d’une société, elles modifient son identité.

Et si la diversité est inévitable et nécessaire à la société, la tolérance l’est donc tout autant.

Non seulement dans le but d’éviter les conflits, mais également car la tolérance nait du respect et que nul progrès, nulle évolution et nul enrichissement ne sont possibles sans tolérance.

Ainsi, comme le pensait l’ancien ministre gaulliste Olivier Guichard, « une société unie n’est pas une société sans diff érences, mais une société sans frontières intérieures ».. »

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