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La liberté du jugement s'accorde-t-elle avec la nécessité de la vérité ?

Publié le 29/09/2005

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Analyse du sujet :

l        Il s'agit, dans ce sujet, de mettre en relation deux termes : le progrès technique et le bonheur.

l        Tout d'abord, il est à noter qu'on ne parle pas simplement de la technique, mais du progrès technique. Il faut garder cette précision à l'esprit au cas où, même dans le cas où on ne l'utiliserait pas.

l        Ensuite, il faut remarquer que la relation est une relation d'implication, que l'on pourrait reformuler de cette manière : « le progrès technique rend-il nécessairement [ou toujours] heureux ? «

l        La question n'est pas : « le progrès technique et le bonheur sont-ils compatibles ? «

l        Il s'agit donc de se demander si, en présence de progrès technique, il y a toujours un bonheur plus grand.

l        Pour cela, il faut définir ce que sont le « progrès technique « et le « bonheur «.

Problématisation :

On peut partir du constat empirique [de fait] selon lequel, bien que l'homme ait connu de grands progrès techniques jusqu'à nos jours, nous ne sommes pas tous heureux. Et sommes-nous plus heureux que nos ancêtres ? Pourtant, il est vrai que nous mettons souvent notre bonheur dans le progrès technique (nous pouvons dire, par exemple, quand nous aurons des aspirateurs qui feront le ménage tout seuls, nous vivrons mieux, les livres de science fiction sont remplis d'inventions techniques de cette sorte ; mais, également, de fait, nous cherchons souvent à acquérir le dernier fruit de la technique, en pensant qu'il nous rendra plus heureux). Comment concilier ces deux constats de fait ? Sommes-nous plus heureux que nos prédécesseurs, et nos successeurs seront-ils plus heureux que nous ? Le bonheur est-il lié de manière nécessaire au progrès technique [il ne s'agit pas de se demander si on e peut être heureux que par la technique, mais si la technique rend forcément heureux]  ?

 

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