Devoir de Philosophie

La liberté est elle une illusion ?

Publié le 15/03/2012

Extrait du document

illusion

Nous allons donc maintenant admettre que la liberté peut être une illusion.                                                                En effet, d’après Spinoza la liberté s’oppose aux déterministes pour lesquels le fait de s’abandonner, obéir à ses désirs révélerait une forme cachée du déterminisme, nous serions alors des victimes du libre arbitre : nous aurions une mauvaise conscience de la liberté de notre volonté puisque nous ignorons ce qui nous pousse à agir. « Un ivrogne croit dire par un libre décret de son âme ce qu’en suite, revenu à la sobriété, il aurait voulu taire «. (D’après l’Ethique). On peut donc en déduire que l’Homme est donc soumis à ses pulsions qu’il ne sait métriser. Pour les déterministes la liberté est donc une illusion ce que confirme Paul Valéry : « la liberté est un mot qui chante plus qu’il ne parle « ce qui signifie qu’elle est bien une variable trompeuse.

illusion

« Enfin d’autre comme les Stoïciens défendent l’idée de la liberté qu’ils lient étroitement avec le pouvoir de juger.

Certes notre état ne dépend pas de nous c'est-à-dire le fait d’être maître ou esclave, de vivre ou encore de mourir contrairement à l’usage de nos représentations.

Quoi qu’il puisse se passer l’homme est libre et maître de ses pensées.

C’est ce que l’on peut appeler une liberté totale car rien ne peut nous contraindre dans l’ordre du jugement.

En étant capable de discerner ce qui dépend ou ne dépend pas de nous et en réussissant à nous attacher uniquement à ce qui nous concerne nous accédons à la sagesse.

Ainsi pour les Stoïciens un sage est libre même en prison : un Homme livré à lui-même sans aucune défense aux périples de la vie peut toujours juger conformément à la raison.

Il en va de même lors d’un événement tragique où le sage peut se créer en lui-même une citadelle intérieur ou il trouvera sa liberté et deviendra indépendant.

Nous pouvons donc dire que pour les Stoïciens l’âme demeure imperturbable puisqu’elle agit selon un seul principe la raison même dans les épreuves les plus difficiles de la vie. Nous avons donc vu dans ce premier point que la liberté était une réalité grâce au libre arbitre, à la raison et par le fait qu’elle soit nécessaire à l’homme.

Nous allons maintenant devoir admettre qu’elle peut aussi être une illusion. Nous allons donc maintenant admettre que la liberté peut être une illusion . En effet, d’après Spinoza la liberté s’oppose aux déterministes pour lesquels le fait de s’abandonner, obéir à ses désirs révélerait une forme cachée du déterminisme, nous serions alors des victimes du libre arbitre : nous aurions une mauvaise conscience de la liberté de notre volonté puisque nous ignorons ce qui nous pousse à agir.

« Un ivrogne croit dire par un libre décret de son âme ce qu’en suite, revenu à la sobriété, il aurait voulu taire ».

(D’après l’Ethique).

On peut donc en déduire que l’Homme est donc soumis à ses pulsions qu’il ne sait métriser.

Pour les déterministes la liberté est donc une illusion ce que confirme Paul Valéry : « la liberté est un mot qui chante plus qu’il ne parle » ce qui signifie qu’elle est bien une variable trompeuse. De plus, il faut savoir qu’il existe deux types de consciences : la conscience réfléchie qui recherche de manière approfondie la connaissance de choses et de leurs mécanismes ainsi que la connaissance immédiate qui nous donne le pressentiment de se sentir libre.

Grace à ses deux manières de voir la conscience nous nous sommes rendus conte que la liberté était illusoire : le comportement humain est déterminé, influencé, par de nombreuses causes qui peuvent être interne ou externe à l’individu.

Par exemple, le vote semble être un acte libre, pourtant si on creuse les choses un peu plus loin , le vote d’un individu dépendra de son milieux social actuel et bien souvent de celui dans lequel il a grandi car les parents ont bien souvent comme objectif pour leurs enfants le même qu’eux ( c’est un schéma répétitif)c'est-à-dire à peu près le même emploi ou du moins un qui appartient à leurs classes sociales , ce vote dépendra aussi des motivations de l’individu ainsi que de ses aspirations futures et ses préférences.

On peut donc dire que les choix qui nous paraissent libre sont en réalités le résultat de nombreuses causes. Enfin on peut faire une critique moraliste de la liberté.

Pour les moralistes tels que Emmanuel Kant ou Rousseau il n’existe pas de liberté sans loi car pour eux la liberté de chacun serait en ce sens contradictoire : les désirs universels de chacun s’abrogeraient.

Pour eux la loi est donc nécessaire, et l’exercice de celle-ci limite l’extension de la liberté dans l’intérêt de la liberté elle-même à fin d’éviter toutes sortes de conflits comme l’esclavage, la tyrannie et bien d’autres.

Dans le contrat Social. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles