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La liberté est elle une illusion ?

Publié le 13/04/2013

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Sujet : La liberté est-elle une illusion ? Plus que toute autre, la liberté est une valeur chère au cœur des hommes. Personne ne souhaite en être privée et l’histoire montre qu’elle fut et demeure l’objet de nombreuses luttes. Dans le sens le plus général, la liberté est la capacité qu’à l’être humain de décider et d’accomplir des actes dont il a l’initiative. Cette liberté est considérée comme essentielle à l’homme par la plupart des philosophes, particulièrement par les existentialistes. Pour ce qui est de l’illusion, faire illusion, se faire illusion, se faire des illusions, c’est toujours tromper ou se tromper, c’est une perception fausse due à une apparence inévitable. On peut ainsi se demander si la liberté est illusoire mais comment pourrait-elle l’être alors que le libre-arbitre est le propre de l’homme. N’y a-t’ il pas une contradiction dans le fait de poser la question d’une liberté qui ne serait qu’illusion ? C’est ce qu’il conviendra de traiter par la suite. Dans un premier temps, un être peut être dit libre lorsqu'il parvient à s'émanciper de la nature en lui, c'est-à-dire de ses instincts : l'animal qui agit par instincts ne choisit pas de faire ce qu'il fait, il obéit à ce que sa nature commande. Mais nous ne sommes pas plus libres de nos instincts que de nos désirs : on peut parler de liberté non quand nous faisons ce que nous désirons, mais quand nous avons la possibilité de résister à ce que notre désir exige. L’homme est un agent libre ce qui suppose la possibilité de vouloir et de choisir et donc une certaine contingence. En effet, c’est parce que l’on a le choix, parce que nos actions sont contingentes, qu’elles auraient pu être autrement ou simplement ne pas être, que l’on peut être tenu pour responsables de nos actes. Pour être libre, il faut pouvoir choisir de faire ou de n...

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« ses admiratrices et correspondantes, Descartes montre que des hommes poussées à accomplir une action peuvent toujours y renoncer.

Cette capacité à renoncer est la preuve de leur liberté.

Descartes prend le cas imaginaire d'un roi qui a interdit les confrontations.

Ce roi connaît deux hommes qui sont dans un tel état de haine qu'ils ne peuvent éviter de se battre en duel s'ils se croisent.

Le roi provoque la rencontre des deux hommes à leur insu.

Pour Descartes, même dans une telle situation les deux hommes demeurent libres de se battre ou de ne pas se battre.

S'ils se battent, le roi peut donc les punir.

Le roi a provoqué la rencontre, mais il ne les a pas contraints à se battre.

Aucune circonstance ne peut abolir la liberté de la volonté et donc la responsabilité de la personne.  Pour Descartes, l'homme n'est pas seulement un corps, il est d'abord une âme qui, en tant que telle, possède une absolue liberté.

D'autre part, selon Sartre, « l'homme est condamné à être libre ».

Cette formule peut paraître paradoxale mais elle exprime le sens de l'existentialisme sartrien.

L'homme est condamné « parce qu'il ne s'est pas créé lui-même ».

Mais il est libre car n'étant pas défini par avance, «  une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait ».

La liberté humaine est absolue pour Sartre, ce qui implique que notre  responsabilité est elle-même absolue.

Notre vie est la somme de nos actes et nous sommes toujours responsables de ce qui nous arrive.

Même lorsque nous semblons subir un événement, c'est bien nous qui choisissons la manière de le subir.

Par exemple, un soldat en tant de guerre est responsable de cette guerre : il peut la refuser, déserter.

Selon cet existentialiste, affirmer que j'ai été contraint, que je ne pouvais rien faire, c'est toujours justifier un choix parmi d'autres.

Dire qu'il n'y avait pas d'autres choix, c'est faire preuve de mauvaise foi.

La vie d'un homme est faite de l'ensemble de ses actes, qui sont autant de choix libres.

S'il affirme que ce sont les circonstances ou des contraintes extérieures qui l'ont fait agir, qu'il n'est pas responsable, il se ment à lui-même. La principale caractéristique de l'homme serait alors le libre-arbitre, mais pour autant nombreux sont ceux qui se sont opposés à cette thèse. En effet, viennent s'y opposer, des philosophes comme Spinoza.

Si l'homme est par nature un être de désir, il n'existe pas de volonté supérieure au désir.

Lorsque l'homme agit, il ne fait qu'accomplir son désir, même si cela est inconscient.

Cela signifie que Spinoza refuse l'idée du libre arbitre défendue par Descartes : l'homme pense agir librement, mais il est en fait inconscient des causes qui déterminent son action.

Prenons l'exemple. »

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