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La morale de SPINOZA

Publié le 17/11/2011

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morale

L'estime pour la philosophie de Spinoza a beaucoup varié depuis sa mort en 1677. Certains critiques voient en lui le plus grand des moralistes. D'autres, après avoir lu L'Ethique, cet ensemble compliqué où il expose ses opinions morales, y voient un entrelacs d'obscurités, et une excessive confusion: d'abord, Spinoza utilise la méthode qu'Euclide avait employée en géométrie pour essayer d'arriver à des conclusions morales, ce qui paraît discutable, ou du moins déroutant; ensuite, la solidité de cette construction théorique est douteuse: les définitions des termes clés sont souvent peu claires, et les démonstrations de certains théorèmes n'aboutissent pas. Mais la plupart des philosophes s'écartent maintenant de ces opinions extrêmes. On considère que, malgré les défauts de sa méthode, Spinoza serait l'un des deux ou trois plus grands moralistes européens depuis l'antiquité grecque.

morale

« excessive confusion: d'abord, Spinoza utilise la méthode qu'*Euclide avait employée en géométrie pour essayer d'arriver à des conclusions morales, ce qui paraît discutable, ou du moins déroutant; ensuite, la soli­ dité de cette construction théorique est douteuse: les définitions des termes clés sont souvent peu claires, et les démonstrations de certains théorèmes n'aboutissent pas.

Mais la plupart des philosophes s'écartent maintenant de ces opinions extrêmes.

On considère que, malgré les défauts de sa méthode, Spinoza serait l'un des deux ou trois plus grands Ql.oralistes européens depuis l'antiquité grecque.

Spinoza naquit en 1634 à Amsterdam, d'une famille juive échappée à l'Inquisition d'Espagne et du Portugal.

Spinoza reçut une éducation philosophique juive et profane: il étudia la Bible et le Talmud, plus les œuvres de philosophes juifs médiévaux comme Abraham Ibn Ezra, et Moïse Maïmonides; il étudia aussi des philosophes non juifs comme *Descartes.

Le résultat de ses études philosophiques fut que Spinoza rejeta l'enseignement juif et fut en retour exclu de la communauté juive.

On trouve dans l'écrit *d'excommunication que: «Les chefs du Conseil Ecclésiastique font savoir par la présente que, déjà bien convaincus des mauvaises opinions et actions de Baruch de Espinoza, ils ont essayé par divers moyens et promesses de le détourner de sa mauvaise voie.

Mais ils ont été incapables de l'amener à une meil­ leure pensée.

Bien au contraire, comme ils reçoivent chaque jour plus de preuves des horribles hérésies entretenues et avouées par lui, et de l'insolence avec laquelle ces hérésies sont énoncées et diffusées, et que beaucoup de personnes dignes de foi en ont témoigné en présence dudit Espinoza, il en a été convaincu pleinement.

Un rapport ayant été présen­ té aux Chefs du Conseil Ecclésiastique, il a été résolu, avec l'assentiment des Conseillers, de déclarer anathème le dit Espinoza, avec la malédic­ tion suivante ...

Qu'il soit maudit par les bouches des sept Anges qui président aux sept jours de la semaine, et par les bouches des anges qui les suivent et combattent sous leurs bannières.

Qu'il soit maudit par les quatre Anges qui président aux quatre saisons de l'année, et par les bouches de tous les anges qui les suivent et combattent sous leurs ban­ nières ...

Que Dieu ne lui pardonne jamais ses péchés.

Que la colère et l'indignation du Seigneur l'entoure et fume pour toujours sur sa tête.

Que toutes les malédictions de la Thora tombent sur lui ...

Et nous vous avertissons, que personne ne communique avec lui par la parole ou l'écrit, ni ne lui montre aucune faveur, ni ne se trouve sous le même toit que lui, ni ne l'approche à moins de 4 coudées, ni ne lise rien de lui.» Exclu par les Juifs et craint par les Chrétiens qui le croyaient athée, Spinoza passa le reste de sa courte vie dans la pauvreté.

Alors qu'il était issu d'un milieu aisé, il polissait des verres optiques pour vivre (on pense. »

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