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LA NATURE DE LA VIE

Publié le 14/06/2012

Extrait du document

L'organisation et la structure. - Les minéraux sont composés de parties intégrantes homogènes, si bien qu'il suffit de les diviser pour les multiplier. Les êtres vivants, au contraire, sont hétérogènes : qu'il s'agisse de plantes ou d'animaux, il y a diversité de parties, de membres et d'organes. Pour composer un végétal, il faut une racine, une tige, des feuilles et chacune de ces parties offre elle-même une complication extrême. Chez les animaux supérieurs, la complication est bien plus grande encore : les os, les nerfs, les muscles, les vaisseaux, les tissus, tout est composé et adapté d'une manière merveilleuse...

« 426 • NATURE DE LA VIE déceler ce qui en elles est caractéristique de l'activilé vitale et la distingue donc absolument de l'activité des non-vivants.

§ 1.

LES PROPRIÉTÉS DE LA VIE.

A.

Les propriétés fondamentales : irritabilité et prolifération.

1.

Irritabilité.

- On appelle irritabilité la propriété qu'ont les rirants de répondre par des mouCJements caractéristiques à l'action des agents extérieurs.

Ce mouvement de réponse (ou réaction vitale) paraît différer essentiellement des réactions de nature mécanique : on constate en effet ou bien qu'il ne varie pas en fonction de la diversité des excitants, mais reste spécifiquement le même dans le même individu, - ou bien qu'il varie, au contraire, selon les espèces vivantes, sous un excitant iden­ tique.

On peut citer l'exemple de l'amibe, qui, sous l'action d'agents aussi différents que les excitants chimiques, élec­ triques, mécaniques, etc., réagit toujours de la même façon, en retirant ses pseudopodes et en prenant la forme d'une boule.

-- Ces phénomènes de réaction traduisant l'irritabilité vitale présentent une grande Yariété de rormes : les sécrétions, l'influx nerveux, les réflexes et les mouvements musculaires en sont des· manifestations.

Il ne faut donc pas confondre l'irritabilité avec la sensibilité, qui est bien une réaction aussi, mais une réaction de nature spéciale.

Autrement dit, la sensibilité, en tant que réaction à un excitant externe, est une forme de l'irritabilité, mais spéc1>jiquement différente de celle que l'on rencontre dans le monde çégétal, sous la forme d'un mouvement automatique rigoureusement déterminé (appelé tro­ pisme).

Nous aurons plus loin à montrer que la notion de tropisme ne peut être étendue au monde animal, ni celle d'irritabilité au monde inorganique.

2.

Le pouvoir de prolifération.

- Il semble que plus fonda­ mentale encore soit la propriété de tous les vivants, jusqu'aux plus simples, consistant dans le pouCJoir que possède une cellule d'élaborer des matières protéiques de même nature que celles qui composent sa propre substance, à partir des matériaux multiples et divers tirés du monde ambiant et, grâce à cette élaboration, de produire de nourelles cellzûes, parfaitement semblables à elle­ même.

Ce pouvoir de prolifération diminue peu à peu, au fur et à mesure du vieillissAment de la cellule et finit par disparaître.. »

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