Devoir de Philosophie

La passion ôte-t-elle à l'homme sa responsabilité ?

Publié le 05/10/2005

Extrait du document

Quand la passion a poussé des racines profondes dans l'individu, quand elle est parvenue à son plein développement, elle acquiert une force presque irrésistible. Le joueur, l'amoureux, l'avare, l'ambitieux sont véritablement les esclaves de leur passion. Ne serions-nous pas étonnés de voir Harpagon se corriger de son vice ? Combien y a-t-il d'ivrognes qui reviennent à la tempérance ?Ces arguments ne permettent pas de conclure à l'irresponsabilité de la passion. Sans aller jusqu'à prétendre, comme le disent plusieurs médecins, qu'on peut modifier son tempérament par un régime approprié, on peut du moins utiliser ses avantages et parer à ses inconvénients. Nous avons des preuves éclatantes de la domination qu'exerce la volonté sur le tempérament. Socrate, né sensuel et voluptueux (il l'a avoué lui-même) est devenu un modèle de sagesse et de tempérance. Saint François, né avec des prédispositions très -fortes à la colère, est devenu le plus doux des saints.Quant à l'hérédité psychologique, elle n'est pas démontrée.

DIRECTIONS DE RECHERCHE    • Analyser les différentes appréhensions de la responsabilité qu'on peut avoir.  • Analyser rigoureusement ce qu'on peut entendre par « passion «.  • Bien saisir que la question posée relève de trois « perspectives « possibles : métaphysique, morale, juridique.  • Distinguer l' « avant «, le « pendant «, l' « après «.  • Ne pas oublier que la dissertation doit rester centrée sur la question précise posée : les risques d' « éclatement « et de « récitations « de connaissances même bien assimilées sont grands ici.

Liens utiles